A la messe sans montre

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«On ne va pas à la Messe avec sa montre à la main, comme si l’on devait compter les minutes ou assister à une représentation. On y va pour participer au mystère de Dieu. La messe n’est pas une excursion touristique. Non. Non ! Vous venez ici et nous nous réunissons pour entrer dans le mystère. C’est cela la liturgie ».

«Le Seigneur n’a pas parlé à son peuple qu’avec les mots. Il nous parle à travers la catéchèse, l’homélie. Non seulement il nous parle, mais il se rend également présent au milieu de son peuple, au milieu de son Église. C’est la présence du Seigneur. Le Seigneur qui s’approche de son peuple; il se rend présent et partage avec son peuple un peu de temps. C’est ce qui se passe au cours de la célébration liturgique, car dans la liturgie eucharistique Dieu est présent et, si possible, il se rend présent de manière encore « plus proche ». Sa présence, a encore dit le Pape, est une présence réelle. Et quand je parle de liturgie je me réfère principalement à la Messe.

Nous entendons ou nous disons : “mais maintenant je ne peux pas, je dois aller à la Messe, je dois aller écouter la Messe”. La Messe ne s’écoute pas, on y participe. Combien de fois comptons-nous les minutes... “j’ai à peine une demi heure, je dois aller à la Messe...”. Cela n’est pas précisément l’attitude que nous demande la liturgie : la liturgie est temps de Dieu et espace de Dieu, et nous devons nous mettre là, dans le temps de Dieu, dans l’espace de Dieu et ne pas regarder notre montre. La liturgie est précisément d’entrer dans le mystère de Dieu; se laisser porter par le mystère et être dans le mystère. Je me souviens qu’enfant, quand on nous préparait à la première communion, on nous faisait chanter “O saint autel gardé par les anges” et cela nous faisait comprendre que l’autel était gardé par les anges, cela nous donnait le sens de la gloire de Dieu, de l’espace de Dieu, du temps de Dieu. Et ensuite, quand on nous faisait répéter pour la communion, les hosties étaient apportées pour la répétition et on nous disait : “Vous savez, celles-ci ne sont pas celles que vous recevrez, celles-ci ne valent rien, parce qu’ensuite il y aura la consécration”. On nous faisait bien distinguer une chose de l’autre : le souvenir de la commémoration ».

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 8 du 20 février 2014)

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