Aujourd'hui, il y a plus de chrétiens persécutés qu'aux premiers temps de l'Eglise
Notre pape François le rappelle très souvent : "il y a aujourd'hui plus de martyrs que dans les premiers temps de l'Eglise". Dans un occident sécularisé, polarisé sur le "Moi" et sur le confort, combien pensent à ces millions de chrétiens qui souffrent au nom de leur attachement à Jésus? Nigéria, Irak, Syrie, et Moyen Orient, Corée...Pensons nous à prier pour tous ces chrétiens? Le vendredi 2 Mai 2014 notre pape François a de nouveau rappelé cette vérité, reconnaissant avoir pleuré en apprenant la nouvelle de chrétiens qui ont été crucifiés ces jours derniers dans un pays non-chrétien.
Aujourd’hui aussi, il y a des gens qui pensent s’emparer des consciences et qui ainsi au nom de Dieu, tuent, persécutent. Et il y a des chrétiens qui, comme les apôtres, sont heureux d’être jugés dignes de subir des outrages au nom de Jésus.
«Des martyrs, aujourd’hui, il y en a beaucoup: pensez que dans certains pays, on va en prison uniquement parce que l’on porte sur soi l’Evangile! On ne peut pas porter la croix, sinon on doit payer une amende! Mais le cœur est joyeux. La «joie du témoignage», voit précisément ensemble les apôtres avec les martyrs d’aujourd’hui. Lorsque les apôtres furent arrêtés et fouettés, ils étaient quoi qu’il en soit heureux d’avoir témoigné du Seigneur. Les Actes des apôtres présentent aussi l’hypocrisie des dirigeants ecclésiastiques, eux avec leurs manigances politiques, leurs manigances ecclésiastiques pour continuer à dominer le peuple. «Ayant rappelé les apôtres, ils les firent fouetter et leur ordonnèrent de ne pas parler au nom de Jésus. Puis, ils les remirent en liberté». En somme, «ils devaient faire quelque chose» et ils ont décidé: «Nous leur donnerons de bons coups de bâton et puis nous les renverrons chez eux!». Ils ont commis une injustice, parce qu’ils se considéraient «patrons des consciences» et «ils se sentaient le pouvoir de le faire». Et aujourd’hui aussi dans le monde il y en a beaucoup qui se comportent ainsi.» Précisément à ce propos, le Pape François a confié avoir pleuré en apprenant la nouvelle de «chrétiens crucifiés dans un pays non chrétien. Oui, aujourd’hui aussi il y a des gens qui au nom de Dieu tuent, persécutent. Mais aujourd’hui aussi, il y a des gens avec la même attitude des apôtres qui, lit-on dans les Actes, «quittent le Sanhédrin heureux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages au nom de Jésus». »