Joseph Engling : modèle de chrétien dans un univers hostile !

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Joseph Engling (1898-1918) : un modèle de vie chrétienne

Comme illustration pour notre WE jeunes du 27-28 janvier 2018 sur le thème "Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus ?", nous avons choisi de présenter la figure de Joseph Engling à partir du livre Joseph Engling et la spiritualité de Schönstatt  de René Lejeune.

>>> NB : Les deux premiers enseignements sont disponibles ICI et ICI

1) Sa vie

Il naît dans une famille chrétienne, 4ème de 7 enfants. Très tôt, sa maman l’emmène à l’église le dimanche après-midi faire le Chemin de Croix : « Trois fois il est tombé, Maman ». Il a déjà une grande sensibilité religieuse.

Vers 12 ans, il décide d’ouvrir un journal intime : pas pour écrire ses états d’âme, mais pour se préparer à sa Première Communion.

Après son premier cycle, il demande à aller au collège de Schönstatt, tenu par les Pallotins, proposé aux jeunes aspirant au sacerdoce. Il y rencontre le Père Kentenich qui va beaucoup contribuer à le faire grandir et progresser toujours plus vers la sainteté. (ce dernier a créé une congrégation mariale dont le but est de s’entraîner mutuellement vers la sainteté)

En 1916, alors que la guerre dure déjà depuis 2 ans, il est lui-même appelé à faire son service militaire, puis à se battre sur le front. C’est alors un changement radical de milieu, il se retrouve avec des jeunes hostiles à la foi.

Il meurt le 4 octobre 1918, atteint d’éclats d’obus en plein cœur. Il a atteint les sommets de la sainteté.

2) Décision après une des retraites annuelles proposées par le collège :

« Je veux devenir un saint – Mourir plutôt qu’offenser Dieu, même par un péché véniel – être tout à tous, tout abandonné à Marie – être consciencieux jusque dans les moindre détails (envers son confesseur, la pureté, comme congréganiste et préfet) »

Ce ne sont pas qu’un simple énoncé de résolutions, mais un écrit de 10 pages, détaillant chacune. Pour les mettre en pratique, il met en place les OJS (ordre du jour spirituel) et l’examen particulier par semaine.

Il se fait un tableau où chaque jour, il marque si oui ou non, il a atteint tous ses objectifs.

3) Pas de compromission, engagé en tant que chrétien :

La guerre place Joseph dans un nouveau milieu hostile à la foi. Pour lui, pas question de laisser sa foi de côté !

Il adapte ses résolutions pour sa vie de soldat : Toujours la sainteté - Jamais un mensonge – sanctifier le dimanche- être l’ange gardien de ses amis de la congrégation

Il continue à faire sa prière, en s’agenouillant au pied de son lit, ce qui lui vaut des moqueries et divers projectiles… Il donne alors quelques coups de poing qui calme les moqueurs ! (après coup, il se reproche sa violence !).

Un jour, alors que les restrictions alimentaires sont très fortes, il est donné à chaque soldat une ration de miel : certains passent deux fois en donnant la deuxième fois, un faux nom. Joseph est tenté de faire de même : il repasse en donnant son vrai nom reçoit le miel. Cependant, intérieurement, il se dit « C’est du vol » et donne le miel à un autre soldat.

Il est tiraillé entre la vérité et l’obéissance qu’il doit à son chef : ce dernier a dit à ses hommes de ne pas dire la vérité sur la raison de leur repli. Joseph est bien obligé d’obéir…

4) L’offrande de sa vie :

Peu de temps avant sa mort, il écrit dans son journal un acte d’offrande à Marie, pour que la congrégation de Schönstatt puisse se développer.

« Petite Mère bien-aimée, Mère Trois fois Admirable, Je m’offre une nouvelle fois à toi, comme victime. Je te dédie toutes choses, ce que je suis et ce que j’ai […] A toi, je veux appartenir tout entier. Je suis à toi. »

Il meurt 4 mois après, la sainte Vierge ayant accepté son offrande.

5) Comment l’imiter ?

  • sa confiance en Marie : alors qu’il part sur le front et qu’il ne sait pas de quoi sera fait l’avenir, il fait totalement confiance à Marie
  • la confession fréquente : tout ce qu’il écrit dans son journal, son examen de conscience chaque soir l’aide à progresser, à lutter contre ses défauts
  • « l’apostolat sans bruit » : il entraîne ses amis à témoigner auprès des personnes qu’ils rencontrent, simplement, au détour d’une conversation…
  • « ordre du jour spirituel » : se fixer chaque jour un effort, une prière…. et vérifier si l'on a tenu son objectif.
  • le père spirituel : en choisir un et se laisser guider, faire confiance au prêtre choisi qui a des lumières pour nous, que nous n’avons pas.

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