Que pouvons-nous faire pour aider les chrétiens persécutés?

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Le Pape nous répond... 5/5

"Je vous pose la question : priez-vous pour ces frères et ces sœurs ? Priez-vous pour eux ? Dans votre prière de tous les jours ?"

Lors de la veillée de Pentecôte avec des membres de différents mouvements écclésiaux rassemblés à Rome, le Pape François a répondu d'abondance de coeur à plusieurs questions. Voici la réponse du pape à la dernière de leurs questions :

Face aux situations des chrétiens persécutés, il nous semble que notre témoignage est timide et maladroit. Nous voudrions faire davantage, mais quoi ? Et comment aider nos frères ? Comment soulager leurs souffrances si l’on ne peut rien faire, ou si peu, pour changer leur contexte politique et social ?

Réponse du Pape :

Pour annoncer l’Évangile deux vertus son nécessaires : le courage et la patience. Eux les chrétiens qui souffrent sont dans l’Église de la patience. Ils souffrent et il y a plus de martyrs aujourd’hui que pendant les premiers siècles de l’Église ; plus de martyrs ! Nos frères et nos sœurs. Ils souffrent ! Eux portent leur foi jusqu’au martyre.

Mais le martyre n’est jamais une défaite ; le martyre est le degré le plus élevé du témoignage que nous devons donner. Nous sommes en marche vers le martyre, de petits martyres : renoncer à cela, faire cela ... mais nous sommes en marche. Et eux, les pauvres, donnent leur vie, mais ils la donnent — comme nous avons entendu à propos de la situation au Pakistan — par amour pour Jésus, en témoignant de Jésus. Un chrétien doit toujours avoir cette attitude de douceur, d’humilité, précisément l’attitude qu’ils ont, en se confiant à Jésus, en se remettant à Jésus.

Il faut préciser que de nombreuses fois ces conflits n’ont pas une origine religieuse ; souvent il y a d’autres causes, de type social et politique, et malheureusement les appartenances religieuses sont utilisées comme de l’huile sur le feu. Un chrétien doit toujours savoir répondre au mal par le bien, même si cela est souvent difficile. Nous cherchons à leur faire sentir, à ces frères et sœurs, que nous sommes profondément unis — profondément unis ! — à leur situation, que nous savons que ces sont des chrétiens ‘entrés dans la patience’. Quand Jésus va à la rencontre de la Passion, il entre dans la patience. Eux sont entrés dans la patience : leur faire savoir, mais aussi le faire savoir au Seigneur.

Je vous pose la question : priez-vous pour ces frères et ces sœurs ? Priez-vous pour eux ? Dans votre prière de tous les jours ? Je ne demanderai pas maintenant que celui qui prie lève la main : non ! Je ne le demanderai pas maintenant. Mais pensez-y bien. Dans la prière de tous les jours, disons à Jésus : « Seigneur, regarde ce frère, regarde cette sœur qui souffre tant, qui souffre tant ! ». Ils font l’expérience de la limite, précisément de la limite entre la vie et la mort. Et cette expérience doit nous conduire nous aussi à promouvoir la liberté religieuse pour tous, pour tous ! Chaque homme et chaque femme doivent être libres dans leur confession religieuse, quelle qu’elle soit. Pourquoi ? Parce que cet homme et cette femme sont des enfants de Dieu.

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