Consignes pastorales de Jésus

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Homélie pour le 23ème Dimanche du Temps Ordinaire A

Dimanche 10 septembre 2023

La tâche principale des pasteurs est de proclamer que Jésus est le Fils de Dieu

Dimanche dernier, l’Evangile montrait que l’Eglise est l’Eglise de Jésus (cf. : Je bâtirai mon Eglise). En effet, l’Eglise est construite sur la foi proclamée par Pierre : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant‘‘. L’Eglise est donc l’assemblée des croyant en Jésus qui vivent par Lui, avec Lui et en Lui.

On voit par là que la tâche principale du Pape et de tout pasteur est de proclamer que Jésus est le Fils de Dieu, afin que soit construite l’Eglise qui vit par Jésus et en Jésus.

Jésus a donné des pasteurs à son Eglise, car il a été ému au sujet de la foule.

Dans le chapitre 18 de l’Evangile selon St Matthieu, Jésus donne des consignes pastorales aux pasteurs. Relevons quelques points :

1- Les disciples se querellent pour savoir qui est le plus grand. Jésus leur dit : « Si vous ne changez pas pour devenir come des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. » D’où la première consigne pastorale adressée aux pasteurs : ils doivent être comme de petits enfants, c’est-à-dire qu’ils doivent être humbles, donner Jésus et disparaître devant Lui.

2- L’avertissement sévère contre les pasteurs qui font chuter ceux qui croient en Jésus : il vaudrait mieux qu’on leur accroche au cou une meule et qu’on les jette au fond de la mer. En effet scandaliser ou faire chuter une personne qui croit en Jésus est la pire des calamités pour un pasteur qui doit précisément conduire à croire en Jésus !

3- La parabole de la brebis perdue et la demande d’avertir son frère qui a péché. Ces deux exhortations doivent être éclairées l’une par l’autre. Aller chercher la brebis perdue demande qu’on l’avertisse de son péché afin de la tirer de son égarement ; sans cela on a une fausse miséricorde qui devient acceptation du mal. Inversement, avertir le pécheur demande que l’on se donne de la peine pour lui, que l’on ait vraiment le souci de son salut en ne reculant devant aucun sacrifice ; sans cela on a, non un avertissement salutaire, mais une condamnation.

4- Quant à l’exhortation, si le pécheur refuse d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain, elle a une portée clairement salutaire : il s’agit d’une peine médicinale qui vise à éclairer la conscience du pécheur. C’est ainsi que St Paul demande de « livrer au pouvoir de Satan » un homme aux moeurs infâmes, afin que « son esprit puisse être sauvé au jour du Seigneur » (I Cor 5, 5). C’est aussi de cette façon qu’il faut comprendre le fait que l’on doive refuser la communion eucharistique à certaines personnes ; elles sont bien alors comme le païen et le publicain qui ne peut être admis à la communion ; mais il ne s’agit pas là d’une condamnation, et surtout pas d’une condamnation définitive, mais bien d’un remède salutaire afin que soient enfin réalisées les conditions pour pouvoir communier.

5- Il y a enfin l’exhortation à prier ensemble avec l’assurance que Jésus sera là. Cette exhortation concerne aussi en premier les pasteurs, qui doivent prier et se soutenir mutuellement pour chercher les brebis égarées et les avertir.

Cependant cet évangile ne concerne pas que les pasteurs. Tous les fidèles sont appelés, chacun à sa place, à ne pas faire chuter ceux qui croient, à avoir le souci de ceux qui sont égarés, à avertir les pécheurs et à prier.

Confions-nous à Notre Dame, Elle qui est le premier membre de l’Eglise, Elle qui vit le plus profondément de la vie surnaturelle donnée par Jésus, afin que nous soyons tous des membres vivants de l’Eglise qui contribuent à son édification.

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