Les grands sanctuaires français ont été bien fréquentés à l’occasion de la solennité de l’Assomption.

Au Puy en Velay, à l’occasion des 150 ans de Notre Dame de France, ils étaient une dizane de milliers à participer à la procession aux flambeaux le samedi soir dans les rues de la ville et le même nombre à la messe solennelle du 15 août présidée par le cardinal André Vingt-Trois, président de la conférence épiscopale française. Le chœur était coloré des calottes violettes et rouges d’une vingtaine d’évêques environ, dont le plus lointain venait de Cayenne. L’après-midi, 20 000 personnes ont suivi la procession avec la Vierge noire du Puy (photo). Monseigneur Brincard a rapporté à la fin de la procession les paroles d’une femme qui, à l’issue de la messe lui a dit : « J’aime l’Eglise ! ». Le cardinal André Vingt-Trois, dans sa catéchèse, en reprenant le thème de ce pèlerinage, «  Marie, Mère de l’Unité » a parlé des Chrétiens, qui « en s’attaquant  à l’Eglise s’attaquent à leur propre corps ». Il a rappelé ce rôle de « l’Eglise d’être sacrement, c'est-à-dire le signe et l’instrument de l’union des hommes à Dieu et de l’unité des hommes entre eux » et il a montré comment la Vierge Marie était Mère de l’unité à l’Annonciation par son humilité et sa disponibilité, au pied de la croix, par sa participation au salut qui l’a fait devenir Mère de l’Eglise et Mère de l’humanité.

Ils étaient tout de même bien plus nombreux à Lourdes où, chaque année, le pèlerinage national rassemble de nombreux pèlerins et parmi eux, beaucoup de jeunes. Ils étaient environ trente mille sur les lieux des apparitions de Notre Dame à la petite Bernadette, dans les sanctuaires lorsqu’un plaisantin à fort accent méditerranéen passa un coup de téléphone pour signaler la présence de quatre bombes sur le lieu des sanctuaires devant exploser à 15h00. Résultat, il a fallu évacuer toute la foule et fermer les grilles pour rien du tout. Cela n’a pas eu de conséquences sur les différentes célébrations, le sanctuaire a été réouvert à 15h30, à temps pour la procession. A Paris, malgré la pluie, plusieurs milliers de croyants ont pris part à une procession dans le centre historique de la capitale.

Cette année, la procession aux flambeaux du 15 août au soir vers Notre Dame des Neiges fut présidée par Monseigneur Raymond Centène, évêque de Vannes (en photo après la messe du 16). Rassemblant environ 150 personnes, familles, vacanciers et habitants de la région, elle fut l’occasion de renouveler la consécration de notre pays et de chacun à la Vierge Marie.

La visite apostolique du Saint Père sur l’île britannique, déjà prévue de longue date, revêt une importance non négligeable. Outre la béatification du Cardinal John Henry Newman, ancien Anglican, le dimanche 19 septembre, le Pape se rendra d’abord en Ecosse, puis à Londres, à Westminster et enfin à Birmingham. A son programme sont prévues plusieurs rencontres religieuses très attendues suite aux derniers événements liés à un rapprochement d’une partie de l’Eglise anglicane : une célébration œcuménique à Westminster, un discours aux évêques (Catholiques) d’Angleterre, d’Ecosse et du Pays de Galles, et bien évidemment la rencontre avec les autorités politiques. Un programme bien chargé. Le Saint Père compte sur nos prières. Les 100 ans de Mère Teresa Heureusement que les saints nous élèvent vers les réalités d’en haut. C’est le constat que nous pouvons faire avec les préparatifs du centenaire de    la      naissance de la bienheureuse Mère Térésa  de Calcutta. A cette occasion, les Missionnaires de la Charité ont diffusé un texte qui invite à réfléchir  sur sa  vie et sur ce qu’elle a apporté au monde. Ce texte évoque le caractère quotidien de l’amour de Mère Teresa et est une invitation à la sainteté.  En    Macédoine, en Albanie et au Kosovo, elle sera particulièrement honorée mais aussi à Rome. Le Kosovo lui consacrera même une Eglise  sanctuaire à        Pristina le 5 septembre, lors de sa fête liturgique.

Le parquet général a estimé que les actions investigatrices menées le 24 juin dernier au siège de l’archevêché de Malines-Bruxelles et au domicile du Cardinal Godfried Daneels étaient irrégulières. Des dossiers confidentiels avaient été saisis dans le cadre de l’enquête sur les péchés scandaleux de certains ministres ordonnés et on était allé jusqu'à forer la tombe de deux archevêques défunts pour voir si l’on n’avait pas caché des dossiers à l’intérieur. Le parquet a donc jugé que toutes les saisies devaient être levées et rendues. Il est incroyable qu’il n’y ait eu presque aucune réaction politique à cette perquisition illégale et violant la dignité humaine de membres de l’Eglise.