In Altum

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Liberté, Conscience et Foi

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 100)

« Ayez le courage de la véritable liberté » 

St Jean-Paul II, Message pour la 6e JMJ, 15 août 1990 « La liberté est un sujet particulièrement sensible, parce qu’il s’agit d’un don immense placé par le Créateur entre nos mains. Mais c’est un don qu’il faut bien employer. Combien de fausses formes de liberté conduisent à l’esclavage ! […] La liberté est un don et, en même temps, un devoir fondamental de chaque chrétien. La liberté extérieure, garantie par de justes lois civiles, est importante et nécessaire. […] Mais la liberté extérieure – pour précieuse qu’elle soit – ne peut suffire à elle seule. Elle doit avoir pour racine la liberté intérieure, spécifique des enfants de Dieu, qui vivent selon l’Esprit (cf. Ga 5,16), et qui sont guidés par une conscience morale droite, capable de choisir le vrai bien. « Où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. » (2 Co 3,17.) […] Vous voyez donc comme il est grand et exigeant l’héritage des fils de Dieu auquel vous êtes appelés. Accueillez-le avec gratitude et responsabilité. Ne le gaspillez pas ! Ayez le courage de le vivre chaque jour d’une manière cohérente et annoncez-le aux autres. »

La phrase :

« N'ayez pas peur ! L'issue de la bataille pour la Vie est déjà assurée, même si la lutte se poursuit malgré l'adversité et avec beaucoup de souffrances. » Saint Jean-Paul II, Denver, le 15 août 1993

Le chrétien, homme de caractère 

St Paul VI, audience du 16 juin 1971 « Nous ferons remarquer une chose très importante : la vie a besoin de principes. Les confusions et les révolutions dont souffre notre vie moderne viennent principalement de ce qu’elle n’a pas de principes vrais, solides, féconds. Elle a des principes erronés et changeants, ou bien mythiques, gratuits et utopiques, factices et arbitraires, des principes auxquels on recourt à l’occasion, par commodité, ou parce qu’ils sont nécessaires à l’action, mais qui n’ont pas de vraies racines dans la réalité. Notre époque s’est malheureusement résignée à ce scepticisme de la pensée et de la morale. Nous ne savons pas affirmer la vérité objective et stable ; on joue sur les théories et sur les opinions. N’ayant plus un patrimoine sûr et solide d’idées pour donner à la vie son idéal et sa cohésion, nous la remplaçons par des systèmes provisoires, des volontarismes théoriques ou personnels, pour nous efforcer de nous sauver du gouffre de l’anarchie spéculative et pratique. Il faut une philosophie vraie et humaine. Rappelons encore Pascal : « Travaillons… à bien penser ; voilà le principe de la morale. » Et pour le chrétien, au-dessus des vérités rationnelles doit resplendir la lumière de la foi, disons : l’Esprit. C’est pourquoi la grande loi de la vie chrétienne, c’est la logique, la cohérence, la fidélité. Une fois un principe admis, il faut avoir assez de lucidité et de courage pour en tirer les conséquences. Le chrétien est un homme cohérent, un homme de caractère. « Le juste vit de la foi. » (Ga 3, 11) C’est cette cohérence qui donne son caractère d’authenticité au chrétien. Porter le nom de chrétien sans adhérer aux exigences qu’il comporte serait de la duplicité, du pharisaïsme, ou peut-être de l’utilitarisme, du conformisme. Si nous voulons construire un christianisme sincère et fort, il faut se faire une loi de cette rectitude logique et morale, qui n’est ni archaïsme ni intransigeance aveugle devant la complexité de l’histoire, mais fidélité au Christ. Que Lui-même nous y aide. » « N’étouffez-pas votre conscience !  St Jean-Paul II, 8e JMJ, Denver, 14 et 15 août 1993 « Dans une culture technologique où les peuples sont habitués à dominer la matière, découvrant ses lois et ses mécanismes afin de la transformer selon leur propre volonté, le danger apparaît que l’on veuille aussi manipuler la conscience et ses exigences. Dans une société qui soutient qu’aucune vérité universellement valable n’est possible, rien n’est absolu. Donc, finalement – dit-on –, ce qui est objectivement bon ou mal n’a plus d’importance. Le bien, c’est ce qui est agréable ou utile à tel ou tel moment. Le mal, c’est ce qui contredit nos désirs subjectifs. Toute personne peut se construire son système personnel de valeurs. […] Ne cédez pas à cette fausse moralité diffuse. N’étouffez-pas votre conscience ! La conscience est le cœur le plus secret et le sanctuaire de l’homme, là où il se trouve seul avec Dieu. Comme l’a dit Jésus, seule la vérité vous rendra libres. Et la vérité n’est pas le fruit de l’imagination de chacun. Dieu vous a donné l’intelligence pour connaître la vérité, et la volonté pour réaliser ce qui est moralement bon. Il vous a donné la lumière de la conscience pour guider vos décisions morales, pour aimer le bien et éviter le mal. La vérité morale est objective, et une conscience formée de manière adéquate peut la percevoir. Mais si la conscience a été corrompue, comment peut-elle guérir ? Si la conscience – qui est lumière – n’éclaire plus, comment pouvons-nous vaincre la ténèbre morale ? […] Une renaissance de la conscience doit venir de deux sources : tout d’abord, l’effort pour connaître avec certitude la vérité objective, y compris la vérité sur Dieu, et, en second lieu, la lumière de la foi en Jésus-Christ qui, seul, a les paroles de vie. »

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