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Publié le dans la rubrique (In Altum n° 103)

Marche pour la vie : aux États-Unis comme en France : nouvelle réussite !

La troisième semaine de l’année a vu se dérouler deux belles marches pour la vie.

La première à Washington. Ce dernier vendredi 18 janvier, la marche pour la vie à Washington a rassemblé entre cent mille et trois cents mille personnes. Elle est organisée aux États-Unis depuis 46 ans. Certaines personnes présentes dès 1974 étaient encore présentes pour cette dernière édition. Personnes qui ont su rester persévérantes, sans jamais baisser les bras. Tous ces Américains déterminés à défendre la vie doivent être heureux des fruits que ces marches, unies à toutes les autres initiatives et aux prières, ont portés ces derniers temps.

En effet, l’avortement à baissé de plus de 20% à compter de 2005. Les marcheurs ont eu également une agréable surprise en voyant arriver le vice président, Mr Pence, avec son épouse. Le président lui-même leur a adressé un discours encourageant comme il a su le faire déjà l’année passée. Voici la conclusion du message de M. Trump : « Chaque enfant est un don sacré de Dieu. Comme l’indique le thème de la Marche pour la vie de cette année, chaque personne est unique dès le premier jour. C’est une phrase très importante. Unique dès le premier jour. Et si vrai. Je tiens à remercier les Américains qui ont traversé le pays pour marcher pour la vie, et je tiens particulièrement à remercier tant de jeunes gens qui nous donnent espoir en l’avenir. Ensemble, nous travaillerons pour sauver la vie des enfants à naître, afin qu’ils aient la chance de vivre et d’aimer, de s’épanouir et de rêver, de bénir notre nation et de réaliser leur plein et glorieux potentiel. Je vous remercie. Que Dieu vous bénisse, vous et vos familles, et que Dieu bénisse les États-Unis. » À l’occasion, plusieurs Américains ont encouragé les Français à marcher aux aussi à Paris. « Tous à Paris » pouvions nous entendre, en français, dans les rue de Washington !

Les Français se sont donc manifestés, à leur tour, en défendant la vie par une marche qui s’est déroulée de la Porte Dauphine à la place Trocadéro. Environ 50 000 marcheurs ont manifesté leur désaccord avec la loi Veil qui autorise depuis 1975 le meurtre de l’innocent dans le sein de sa maman. Ils ont également manifesté leur opposition à l’abrogation de l’objection de conscience pour les personnels soignants. De nombreuses familles et de nombreux jeunes n’ont pas eu peur de braver le froid pour scander : « des lois pour la vie, pour les touts petits ! Assez ! Assez ! Sauvons les bébés ! » Et chanter le traditionnel : « Si j’étais président... » Une véritable ambiance familiale qui ne peut que rappeler à l’État que la famille est la cellule de base de la société, que la famille est souveraine.

En ce dimanche, Les familles et les jeunes se sont fait l’écho de l’encyclique de Saint Jean-Paul II dans l’Évangile de la vie : « Parmi tous les crimes que l'homme peut accomplir contre la vie, l'avortement provoqué présente des caractéristiques qui le rendent particulièrement grave et condamnable. Le deuxième Concile du Vatican le définit comme « un crime abominable », en même temps que l'infanticide. » (Evangelium vitae, N°58)

JMJ de Panama

Du mercredi 23 au dimanche 27 janvier ont eu lieu les 34e journées mondiales de la jeunesse. Des jeunes d’un grand nombre de nations sont allés rejoindre le premier diocèse du continent américain. Des Français s’y sont même rendus en voilier avec un périple partant de Brest et faisant escale à Fatima. Le thème de ces journées a été la parole de la Vierge Marie : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Que ce temps des JMJ puisse permettre à tous les jeunes venus des quatre coins du monde un approfondissement de leur foi et une disposition de leur cœur semblable à celle de la Vierge Marie.

Prions Notre-Dame afin que cette disposition, qui a été la sienne, s’affermisse dans les cœurs de ces jeunes, et qu’ils n’aient plus peur de témoigner courageusement de Jésus et de son Évangile.

Le procès du Cardinal Barbarin : procès contre l’Église ?

Le procès du Cardinal Barbarin qui s’est déroulé du 7 au 9 janvier n’a pu laisser personne indifférent. Le procureur de la République de Lyon n’a requis aucune condamnation à l’encontre de l’archevêque. Cependant, ce procès n’était pas seulement un procès judiciaire, il était bien aussi un procès médiatique. Au point que les actes abjects du Père Preynat sont bel et bien passés au second plan...

Nous pouvons penser que nous sommes en présence de deux autres accusations. Contre la personne du Cardinal Barbarin et contre l’Église. Beaucoup s’interrogent : cette détermination contre le Primat des Gaules ne serait-elle pas l’occasion d’un règlement de comptes contre celui qui a osé s’élever fermement contre la loi du « mariage pour tous » et contre l’avortement, au point de battre plusieurs fois le pavé à Paris ?

Certains membres de l’Église ont blessé gravement de nombreuses victimes. Ils ont également trahi l’Église. Jésus n’a pas ménagé ses mots : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheur à celui par qui cela arrive ! Il vaudrait mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà » (Lc 17, 1-2).

Mais la condamnation des coupables ne doit pas s’étendre injustement à tous les membres de l’Église. Le Cardinal Müller (photo) a vu juste : « Quand un ecclésiastique commet le crime d'abus sexuel d'un adolescent, les idéologues n'hésitent pas à accuser les prêtres en général ou "l'Église" - d'une manière théologiquement mal informée. C'est le seul cas où il est encore permis de généraliser sans risque, et même de présenter allègrement leurs fantasmes de culpabilité collective. Quand un islamiste commet un acte de terreur, ce sont exactement les mêmes personnes - avec leurs préjugés obtus contre le célibat et contre l'enseignement moral méprisé de l'Église - qui absolvent l'Islam de toute complicité et qui - à juste titre - défendent la majorité des musulmans pacifiques. De la même manière que l'on ne peut pas rendre "les" étrangers responsables du crime d'un individu, on ne peut pas non plus accuser "les" prêtres en général du crime d'une personne qui appartient aussi à cette même profession».

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