In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

La Messe : les deux tables

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 11)

Pour le début de cette série d’articles sur la Messe, quelques rappels généraux sur le sens et l’organisation de la célébration eucharistique

Comme nous vous le proposions dans le dernier numéro, tout au long de cette année, nous allons approfondir les principaux moments de la messe pour pouvoir mieux y participer et en retirer plus de grâces. Et tout d’abord, quelques rappels brefs et généraux sur la messe.

 Eucharistie, action de grâce

Nous parlons couramment de l’« Eucharistie ». Ce mot vient du grec qui signifie « rendre grâce, remercier ». Plusieurs fois durant la messe, cela est mentionné comme par exemple avec le dialogue qui introduit la préface : « Rendons grâce au Seigneur notre Dieu. Cela est juste et bon. ». Dès lors, nous pouvons prendre ce réflexe en allant à la messe : de quoi vais-je rendre grâce à Dieu, aujourd’hui ? Comment vais-je unir ma prière à la grande prière du Christ qui s’écrie : «  Père, je te rends grâce ? » (Jn 11, 41). Pour nous aider, prenons modèle sur la Vierge Marie qui chante son Magnificat et qui est vraiment, selon l’expression du pape Jean Paul II, la femme eucharistique. De dimanche en dimanche et de messe en messe, si nous y sommes assidus, nous verrons que nous avons bien des motifs de remercier notre Seigneur.

La Messe, Saint Sacrifice                                                                                                                                                  

Si la messe est une grande prière d’action de grâce qui permet aussi à tous les croyants de se réunir, c’est aussi le moyen d’actualiser les mystères de la vie de Christ et de les rendre présents au milieu de nous. Ainsi la messe est appelée aussi « saint sacrifice » puisque c’est l’actualisation du sacrifice que Jésus fait de lui-même sur la croix. Chaque dimanche, nous nous réunissons pour célébrer la mort et la résurrection de Jésus.

 Les deux tables

La messe est aussi le festin des noces de l’Agneau, pâle reflet du grand banquet réalisé au ciel avec toute la cour céleste, où l’on se nourrit aussi bien de la Parole de Dieu que du Corps du Seigneur. C’est au cours d’un repas que Jésus institua l’Eucharistie. Ainsi, dans la liturgie de la messe, nous pouvons distinguer deux grandes parties appelées plus communément « Les deux Tables » : la table de la parole et la table de l’eucharistie. C’est ce que nous dit la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR) au numéro 8 : « La messe comporte comme deux parties : la liturgie de la parole et la liturgie eucharistique ; mais elles sont si étroitement liées qu’elles forment un seul acte de culte. En effet, la messe dresse la table aussi bien de la parole de Dieu que du Corps du Seigneur, où les fidèles sont instruits et restaurés ». On parle communément des "deux tables" du Seigneur : l’ambon où est servi le pain savoureux de la Parole de Dieu et l’autel où est rompu le Corps de Jésus Christ. Le même et unique Repas du Seigneur comprend indissociablement ces deux "parties". On ne doit pas porter moins d’attention à l’une qu’à l’autre. « L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4, 4).

 L’envoi

Enfin, le mot « Messe » signifie envoi ; en effet, la célébration de l’eucharistie se termine sur l’envoi de l’assemblée par le prêtre : Ite, missa est. C’est l’envoi en mission pour rayonner et annoncer autour de nous les merveilles de Dieu.

Commentaires

Que voulez-vous faire ?
Consulter la consigne spitrituelle
Avril 2024 : Notre-Dame de Zeitoun
Prier en direct avec les offices
S'informer de nos actualités
S'inscrire à nos activités
Se former grâce à nos dossiers