In Altum

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La pratique de la communion spirituelle

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 116)

quelques textes de référence

Benoît XVI, au n°55 de l’exhortation post-synodale Sacramentum caritatis,

Il écrivait au sujet de la communion spirituelle : « Quand il n’est pas possible de s’approcher de la Communion sacramentelle, la participation à la Sainte Messe reste nécessaire, valide, signifiante et fructueuse. Il est bon, dans ces circonstances, de cultiver le désir de l’union plénière avec le Christ par l’usage, par exemple, de la communion spirituelle comme l’a rappelé Jean-Paul II et l’ont recommandée des Saints Maîtres de la vie spirituelle. »

 Saint Jean-Paul II de l’encyclique Ecclesia de Eucharistia au n°34 :

« L'Eucharistie apparaît comme le sommet de tous les Sacrements car elle porte à sa perfection la communion avec Dieu le Père, grâce à l'identification au Fils unique par l'action du Saint-Esprit. Avec une foi pénétrante, l'un des grands auteurs de la tradition byzantine exprimait cette vérité à propos de l'Eucharistie : “Ainsi ce mystère est parfait, à la différence de tout autre rite, et il conduit à la cime même des biens, puisque là se trouve aussi la fin suprême de tout effort humain. Car c'est Dieu lui-même que nous rencontrons en lui, et Dieu s'unit à nous de l'union la plus parfaite.” C'est précisément pour cela qu'il est opportun de cultiver dans les cœurs le désir constant du sacrement de l'Eucharistie. C'est ainsi qu'est née la pratique de la “communion spirituelle”, heureusement répandue depuis des siècles dans l'Église et recommandée par de saints maîtres de vie spirituelle. Sainte Thérèse de Jésus écrivait: “Lorsque vous ne recevez pas la communion à la Messe que vous entendez, communiez spirituellement, c'est là une méthode très avantageuse [...] ; vous imprimerez ainsi en vous un amour profond pour notre Seigneur.” »

 Concile de Trente (XIIIe session, ch. 8) :

 L’Exhortation de Benoit XVI fait aussi référence au concile de Trente (XIIIe session, ch. 8) :

« Quant à l’usage (de ce sacrement eucharistique), nos pères distinguèrent justement et sagement trois façons de recevoir ce saint Sacrement. Ils enseignèrent en effet que certains le reçoivent seulement sacramentellement, comme c’est le cas des pécheurs ; d’autres le reçoivent seulement spirituellement, ce sont certainement ceux qui mangent ce pain céleste par un acte de désir par la foi vive qui opère par la charité (Ga 5, 6) et qui en perçoivent le fruit et l’utilité ; les troisièmes le reçoivent à la fois sacramentellement et spirituellement, ce sont ceux qui d’abord s’examinent et se préparent de façon à se présenter au banquet divin revêtus de la robe nuptiale (Mt 22, 11-14). »

Congrégation pour la doctrine de la Foi,

Congrégation pour la doctrine de la Foi, Lettre sur quelques questions concernant le ministre de l’Eucharistie, 6 août 1983. 

« Si, animés profondément par le désir du Sacrement et unis dans la prière avec toute l'Église, les fidèles (privés de la communion sacramentelle) invoquent le Seigneur et élèvent vers Lui leur cœur, par la force de l'Esprit-Saint, ils vivent en communion avec l'Église, Corps vivant du Christ, et avec le Seigneur Lui-même. Grâce au désir du Sacrement en union avec l'Église, pour autant qu'ils soient loin extérieurement, ils sont intimement et réellement unis à elle et par conséquent reçoivent les fruits du Sacrement, tandis que ceux qui cherchent à s'attribuer indûment le droit d'accomplir le mystère eucharistique finissent par refermer sur elle-même leur propre communauté. »

 

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