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Veritatis splendor: la splendeur de la Vérité !

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 119)

L'encyclique lumineuse de Jean Paul II de 1993

 

Nous approfondissons , en cette année du centième anniversaire de la naissance de Saint Jean Paul II  les textes lumineux qu'il nous a laissés. Ce mois ci une de ses encycliques majeures : Veritatis splendor du 6 août 1993

 

Pourquoi Jean-Paul II a-t-il écrit l’encyclique Veritatis Splendor ?

L’enseignement moral de l’Église a été critiqué par des théologiens. Jean-Paul II a voulu exposer la splendeur de la doctrine morale catholique en montrant qu’elle est enracinée dans l’Écriture Sainte et la Tradition.

Quelles sont les théories qui ont remis en cause la morale catholique traditionnelle ?

Veritatis Splendor examine les théories, fruits du subjectivisme, du relativisme et du pragmatisme… qui conduisent :

  - à la séparation entre liberté et vérité : on pourrait faire ce que l’on veut, même si cela va contre le vrai bien de l’homme. Or l’encyclique rappelle le lien entre liberté et vérité : sans vérité, la liberté devient caprice et peut justifier le mal. On ne peut donc pas faire de la liberté un absolu qui n’aurait plus à tenir compte de la vérité.

  - au rejet de la loi naturelle qui est la Loi divine gravée dans le cœur de chaque homme pour qu’il se dirige vers le Bien. Certains y voient une restriction à la liberté, un conditionnement du dehors imposé à l’homme. Il faut répondre que lorsque l’homme est fidèle à son humanité faite pour la joie, l’amour et le bien, c’est en lui-même qu’il trouve la loi naturelle. Imaginons que le meurtre, le vol ou le mensonge soient permis : cela détruirait l’amour et la confiance entre les hommes. La doctrine de la loi naturelle souligne qu’il y a des préceptes moraux universels qui valent pour toutes les époques et toutes les cultures.

  - à la remise en cause du Magistère, qui est présenté comme une ingérence dans la conscience de chacun. Il faut répondre que la conscience n’est pas fermée sur elle-même mais ouverte au Vrai et au Bien. Il ne lui revient pas de décider de ce qui est bien ou mal, mais de reconnaître ce qui est bien ou mal. Parce qu’elle peut se tromper, la conscience a besoin d’être formée et éclairée ; c’est là que le Magistère intervient : il ne fournit pas à la conscience des vérités qui lui seraient étrangères, mais lui montre les vérités qu’elle devrait déjà posséder.

  - à penser que l’on peut poser certains actes considérés traditionnellement comme intrinsèquement mauvais pourvu que l’orientation de la vie soit bonne (théorie de l’option fondamentale) : cela conduit à considérer que le seul péché mortel est l’option fondamentale contre Dieu, tandis que les péchés graves contre les Dix commandements (vol, meurtre, adultère, faux témoignage …), qui ne sont pas explicitement contre Dieu, ne seraient pas des péchés mortels. Il faut répondre que ces péchés sont inconciliables avec Dieu-Amour, ils nous coupent de Lui. Ce sont donc des péchés mortels.

Comment promouvoir la splendeur de la vérité morale proposée par l’Église ?

Le Pape invite les chrétiens à ne pas avoir peur de témoigner, pour le bien de l’homme, de l’exigence de la morale au milieu d’une culture dominante qui la rejette : cela peut aller jusqu’au martyre. Jean-Paul II rappelle aussi fortement les devoirs des théologiens et la responsabilité des évêques.

 

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