In Altum

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La présence réelle du Christ dans l’Eucharistie

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 13)

Pourquoi parler de présence réelle ? La présence de Jésus au milieu de ses disciples réunis pour prier en son nom (Cf. Mt 18, 20), dans sa Parole ou dans ses pauvres (Cf. Mt 25, 40) n’est-elle pas aussi réelle ? Quand l’Eglise qualifie la présence du Christ sous les espèces eucharistiques de réelle, elle ne le dit pas à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas réelles, mais par excellence parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Dieu et homme, se rend présent tout entier. Au moment da la consécration, quand le prêtre, agissant en la personne du Christ, redit les paroles de Jésus : « Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon Corps livré pour vous », alors le pain devient réellement et substantiellement le Corps de Jésus. De même pour le vin qui devient réellement et substantiellement le sang de Jésus au moment où le prêtre dit : « Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon Sang, le Sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi. »  Ce ne sont plus du pain et du vin mais bien le Corps et le Sang du Seigneur, et pourtant nos sens y découvrent encore les apparences du pain et du vin.

La transsubstantiation

Pour nous aider à comprendre un peu mieux ce grand mystère de la foi, l’Eglise a forgé un mot spécial : transsubstantiation. Trans exprime le changement. La substance désigne ce qui est ou ce que c’est. Dans le grand miracle de la consécration, l’apparence du pain et du vin (accidents) demeure, tandis que c’est la substance qui est changée. Ce n’est plus du pain, ce n’est plus du vin mais c’est Jésus vrai Dieu et vrai homme, avec son Corps et son Sang, présent réellement, substantiellement devant moi. Jean-Paul II, dans sa dernière encyclique, rappelait les paroles de Paul VI: « le pain et le vin ont cessé d'exister après la consécration, en sorte que c'est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui, dès lors, sont réellement présents devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin » (Ecclesia de Eucharistia, nº 15). C’est pourquoi à ce moment le plus solennel de la messe on se tient à genoux, les cierges sont placés devant l’autel et on offre l’encens, en hommage à Dieu que nos yeux ne voient pas, mais que notre foi reconnaît. Avec ces mots, depuis plusieurs siècles, l’Eglise adore Jésus présent substantiellement, bien que caché pour nos sens, dans la sainte Hostie :  Adoro te devote, latens Deitas, Quæ sub his figuris vere latitas : Tibi se cor meum totum subjicit, Quia te contemplans totum deficit.   Je t'adore dévotement, ô Dieu caché, qui sous ces figures te caches vraiment : À toi mon cœur se soumet entièrement, car en te contemplant, il défaille tout entier

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