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Cycle sotériologie : Jésus, le médiateur de notre salut

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 130)

Ce mois ci : les saints et le sens de la croix

Cette année, nous approfondirons la doctrine de l’Église sur le salut

(la « sotériologie »), c'est-à-dire sur notre libération du péché et du mal par Jésus.

Ce mois-ci, cherchons à comprendre comment les saints ont compris le sens de la Croix.

 Quels saints ont parlé de la Croix ?

Tous les saints en ont parlé… En effet, être saint c’est imiter Jésus ; et imiter Jésus sans prendre part à la Croix, ce n’est pas l’imiter ! La Croix vient à nous naturellement, de mille façons chaque jour, il n’y a qu’à la saisir sans la fuir… L’expérience de la Croix au cœur de nos vies est une nécessité pour tout homme face aux tendances désordonnées du péché. La réalisation de l’union parfaite au Christ passe par une nécessaire purification, un renoncement de l’âme, et, parfois, la traversée d’un désert spirituel. C’est là le moyen de vivre l’imitation, la reproduction des sentiments du Christ, en réparant et en se sacrifiant soi-même.

Qu’apprend-on sur la Croix à la lecture des lettres de Saint Paul ?

L’apôtre souligne que l’évènement de la Croix est le moment où Jésus prend sur lui la condamnation du péché. La Croix apparaît ainsi comme le signe de la miséricorde (parce qu’elle est la « porte » par laquelle le Salut nous vient) et de la sagesse de Dieu (car la puissance de la Croix dépasse tout ce que nous pouvons imaginer). Cependant, tout cela, nous ne pouvons le comprendre que si nous sommes, intérieurement, dans une démarche de conversion, d’abandon de notre vie de péché, bref, de cohérence profonde avec cet évènement.

Comment Saint Léon le Grand montre-t-il le lien, entre le péché et l’Incarnation ?

Le Christ est médiateur entre Dieu et les hommes et, comme tel, il partage notre condition fragile et mortelle. Par ailleurs, il jouit aussi de la puissance et de l’immortalité divine. Ces deux conditions concourent parfaitement, ensembles, à notre Salut. Le fait que Jésus répare en payant la dette de notre condition humaine constitue le fondement du style de vie chrétienne.

Comment saint Thomas d’Aquin présente-t-il le lien entre le péché et l’Incarnation ?

Le Christ est venu pour rendre à l’homme pécheur l’accès au Ciel, duquel il était coupé par le péché. Par ailleurs, on peut dire que le péché est synonyme de ruine de l’ordre et de la justice du monde, avec perte de la grâce ; et que Jésus rétablit l’ordre du projet de Dieu. L’insertion de Dieu au niveau des créatures pour conduire le monde vers son destin originel (le Ciel) est donc le sens de la médiation faite par le Christ.

En quoi Luther, qui a donné naissance au courant protestant, est-il le contre-exemple des approfondissements des saints ?

Pour lui, il n’y a pas de place pour la raison dans la Passion : Dieu tient caché aux hommes ce qu’il veut qu’ils croient. Le cœur de sa doctrine sur le rachat de l’homme tient en cette phrase : l’homme est à la fois juste et pécheur. L’homme est juste parce qu’il est aimé de Dieu, et sauvé par sa seule volonté divine, par le moyen de la foi. Mais, en même temps, l’homme reste pécheur, car ses œuvres restent marquées par le mal. Les personnes qui suivent cette doctrine croient qu’elles n’ont pas besoin de chercher à devenir meilleures pour aller au Ciel.

Comment mettre à profit l’enseignement des saints pendant notre été ?

Lisons leurs vies, et cherchons comment transposer dans nos vies ce qu’ils ont vécu !

Crédit photo> auteur: thylwyth Eldar > ici le lien 

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