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Cycle sotériologie : Jésus, le médiateur de notre salut

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 131)

Le combat spirituel

Quel rapport y a-t-il entre la vie et l’œuvre rédemptrice de Jésus, et nos vies chrétiennes ?

Par l’ensemble des grands évènements de sa vie, par ses prières, ses enseignements, et surtout par sa Passion, Jésus nous montre l’exemple, mais plus encore nous offre la grâce d’accéder au Salut. Pour autant, chacun doit travailler personnellement à ajuster les différentes composantes de sa vie aux exigences de l’Évangile. C’est ce qu’on appelle le combat spirituel.

 Pourquoi emploie-t-on le mot « combat » ?

Chacun de nous fait au quotidien cette expérience de saint Paul : « Je fais le mal que je ne voudrais pas, et n’accomplis pas le bien que je voudrais. » (Rm 7, 19.) Notre nature est effectivement marquée par la concupiscence, c'est-à-dire par l’inclination au mal. Poursuivre la voie du bien exige donc un effort soutenu. Effort rendu d’autant plus difficile de nos jours, que la société sans cesse plus corrompue nous entraîne dans le sens contraire.

 Où peut-on puiser la force pour ce combat ?

Seuls, nous ne pouvons pas y arriver. Mais Jésus est là, Lui qui a combattu avant nous et pour nous, par sa Passion et de sa mort sur la Croix, remportant définitivement la victoire sur Satan. Cette certitude, assortie de la grâce que procurent les sacrements (en particulier ceux de la réconciliation et de l’Eucharistie) constitue pour nous le nerf de la guerre, avec la prière personnelle.

 Comment mener le combat ?

S’il n’y a pas de recette magique, il reste possible d’énoncer quelques éléments indispensables pour avancer. Nous venons d’évoquer  les Sacrements ; il y  aussi « l’ascèse » : ce terme, déjà mis en avant par saint Paul (1 Co 9, 25), désigne tous les efforts pratiqués par le baptisé contre ce qui s’oppose à l’idéal de la perfection de l’Amour proposé par les Béatitudes. L’ascèse se concrétise par des renoncements, petits ou grands (mais prendre l’habitude des petits permettra de ne pas défaillir lorsque viendront les grands), qui fortifient peu à peu notre volonté, afin de persévérer...

 Concrètement, quels sont les fruits du combat spirituel ?

Le combat débouche sur l’acquisition des vertus. Il s’agit d’une disposition habituelle et ferme à faire le bien au quotidien. Les vertus « cardinales » sont comme les charnières autour desquelles s’articulent toutes les autres vertus humaines. Il s’agit de la prudence, qui aide à discerner quel est le vrai bien en chaque situation ; la justice, qui consiste en la ferme volonté de rendre à Dieu et à notre prochain ce qui leur est dû ; la force, qui affermit la résolution de résister aux tentations dans la vie morale ; et la tempérance, qui modère l’attrait des plaisirs et procure l’équilibre dans l’usage des biens créés.

 Au-dessus, il y a les vertus théologales, infusées en l’homme par Dieu, qui nous permettent de vivre de Lui. Par la foi, nous croyons en Dieu, et à tout ce qu’Il nous révèle. Par l’espérance, nous désirons le Royaume des Cieux et la vie éternelle, en mettant notre confiance dans le Christ. Par la charité enfin, nous aimons Dieu par-dessus tout, et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu.

Crédit photo > ici le lien 

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