In Altum

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Méditons souvent sur les fins dernières

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 133)

Audience générale du pape Jean-Paul II, le 2 novembre 1983

 

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La commémoraison des défunts nous fait méditer avant tout sur le message eschatologique du christianisme : sur la parole révélatrice du Christ, le Rédempteur, nous sommes certains de l’immortalité de l’âme. En réalité, la vie n’est pas restreinte à l’horizon de ce monde : l’âme créée par Dieu sans intermédiaire, demeure immortelle quand survient la fin physiologique du corps, et nos corps eux-mêmes ressusciteront transformés et spiritualisés. La signification profonde et décisive de notre existence humaine et terrestre réside dans notre immortalité « personnelle » : Jésus est venu nous révéler cette vérité. Ainsi, ceux qui, en multitudes immenses, au cours des siècles passés, sont parvenus au terme de leur vie, sont tous bien vivants ; nos chers défunts sont toujours vivants et présents, même, en quelque façon, sur notre chemin de chaque jour.

 Cette journée nous fait penser à juste titre à la fragilité et à la précarité de notre vie, à la condition mortelle de notre existence. Nous sommes pèlerins sur la terre et nous ne sommes pas sûrs de la longueur du temps qui nous est accordé. L’auteur de l’épître aux Hébreux, pensif, nous avertit : « Il est établi que les hommes meurent une seule fois, après quoi vient le jugement. » (He 9, 27.) Le Christ est venu apporter la « grâce » divine, racheter l’humanité du péché, pardonner les fautes. La réalité de notre mort nous rappelle l’admonition pressante du divin Maître : «  Soyez vigilants ! » Nous devons donc vivre la grâce de Dieu par la prière, la confession fréquente, l’Eucharistie ; nous devons vivre en paix avec Dieu, avec nous-mêmes et avec tous.

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 L’enseignement tout entier de Jésus et tout son comportement sont projetés vers les réalités éternelles, en vue desquelles le divin Maître n’hésite pas à demander de durs renoncements et de lourds sacrifices. La réalité de notre mort ne doit pas rendre la vie triste ni la bloquer dans ses activités ; elle doit seulement la rendre extrêmement sérieuse. Nous savons que « les souffrances du temps présent sont sans commune mesure avec la gloire future qui devra être révélée en nous » (Rm 8, 18).

 Les réflexions que nous suggère la commémoraison des défunts nous plongent dans le grand chapitre des « fins dernières » — mort, jugement, enfer et paradis. C’est la perspective que nous devons avoir sans cesse devant les yeux, c’est le secret pour que la vie trouve la plénitude de sa signification et se déroule chaque jour avec la force de l’espérance. Méditons souvent sur les fins dernières et nous comprendrons toujours davantage le sens de la vie.

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