In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Ils n’ont pas les yeux dans leur poche !

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 135)

Bonjour à tous et bienvenue dans le journal le plus lu dans les chaumières ; surtout quand il fait ffffrrroid !

 Je vous invite à faire un tour du côté de l’émerveillement pour une explo qui vaut vraiment le détour ! Vous allez en prendre plein la vue ! Il est en effet assez extraordinaire de constater le foisonnement de systèmes oculaires complexes et si différents.

 Mais commençons par les généralités… Il s’agit toujours d’y voir quelque chose, et l’œil a comme fonction de percevoir la lumière. Vous captez ? Assurément puisque vous lisez ! A ces fins, l’œil est prémuni de photorécepteurs qu’on peut diviser en deux types : les bâtonnets, destinés à percevoir la lumière, et les cônes, pour distinguer les couleurs. Le rayon lumineux frappe la rétine, les cellules sensorielles reçoivent et transforment le signal lumineux en signal électrique nerveux acheminé ensuite au cerveau. (Pour ceux qui n’en peuvent déjà plus de ne pas avoir encore trouvé la réponse à leur question : non, la vache ne

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 Poursuivons en parlant du cas unique de l’homme. L’œil humain, à la différence de ceux des animaux n’est, pour ainsi dire, pas spécifié. Si les animaux ont un œil ayant des capacités précises pour un mode de vie à peu près invariable, l’homme, lui, s’adapte à son milieu (et plus encore, adapte son milieu pour le rendre humain, mais c’est un autre sujet). Il n’est donc pas un animal comme les autres.

voit pas en noir et blanc !!)

 L’œil animal, comme nous venons de le souligner est fait pour un milieu et un mode de vie ou de survie bien précis.  Prenons l’exemple de la chouette, dont l’œil est parfaitement adapté à un mode de vie nocturne. La proportion de bâtonnets dans l’œil est donc plus élevée par rapport aux cônes. En outre, sa pupille est large, très dilatée, très sensible à la lumière. Elle n’y voit pas grand’ chose de jour, c’est pourquoi sa pupille en forme de fente lui permet de mieux se refermer.

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 Un autre exemple du même type est celui du chien. Il a, lui aussi, une excellente vision nocturne. Sa pupille non seulement est également capable de se dilater, mais possède aussi une membrane réfléchissante derrière la rétine lui permettant de percevoir la moindre lumière. Ceci explique que, à l’instar du loup, ses yeux semblent briller dans l’obscurité. Aaaoouuuuhh !

 Pour l’aigle, ce sera l’exact inverse. Il perçoit très bien les variantes de couleur grâce à une forte proportion de cônes. Il est donc très performant pour une vision diurne et capable de repérer avec précision une proie à 1 Km distance. En revanche, il n’y voit plus grand-chose dès que la lumière décline.

 Amusons-nous en nous arrêtant sur un cas assez drôle : M. Camel Léon ! Non seulement il change de couleur, mais aussi il a des yeux protubérants, indépendants l’un de l’autre, et capables de zoomer comme le ferait un appareil photo. Cet animal se nourrit de petits insectes qu’il lui faut repérer à distance avant de projeter sa langue visqueuse en avant. Il fixe, il zoome et il tire !

 Nous n’avons donné qu’une esquisse du foisonnement de diversité que l’on trouve dans la nature. A chaque fois, une nanotechnologie cellulaire incroyable se cache derrière chaque œil.

 Allez, à + sur In Altum !

Crédits photos:

Oiseaux > auteur : Denis-Carl Robidoux

  Oeil: source pixnio > ici le lien

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