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Les Belges suivent la voie allemande

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 143)

Les évêques flamands bénissent officiellement les unions entre personnes de même sexe.

 

Le cardinal De Kesel (photo), archevêque de Malines-Bruxelles, l’avait annoncé, les évêques flamands de Belgique l’ont fait : ils ont publié le 20 septembre une liturgie de bénédiction des unions entre personnes de même sexe. En mars 2021, la Congrégation pour la doctrine de la foi avait pourtant rappelé clairement que de telles bénédictions étaient illicites. Il vaut la peine de la citer : une bénédiction nécessite, « outre l’intention droite de ceux qui y participent, que ce qui est béni soit objectivement et positivement ordonné à recevoir et à exprimer la grâce, en fonction des desseins de Dieu inscrits dans la Création et pleinement révélés par le Christ Seigneur. […]»

 

Pour cette raison, il n’est pas licite de donner une bénédiction aux relations ou partenariats, même stables, qui impliquent une pratique sexuelle hors mariage (c’est-à-dire hors de l’union indissoluble d’un homme et d’une femme ouverte en soi à la transmission de la vie), comme c’est le cas des unions entre personnes du même sexe. La présence dans ces relations d’éléments positifs, qui en eux-mêmes doivent être appréciés et valorisés, n’est cependant pas de nature à les justifier et à les rendre ainsi légitimement susceptibles d’une bénédiction ecclésiale, puisque ces éléments se trouvent au service d’une union non ordonnée au dessein du Créateur.

 

En outre, les bénédictions sur les personnes étant liées aux sacrements, la bénédiction des unions homosexuelles ne peut être considérée comme licite, car elle constituerait en quelque sorte une imitation ou un renvoi analogique à la bénédiction nuptiale invoquée sur l’homme et la femme qui s’unissent dans le sacrement de mariage, étant donné qu’ « il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille ».

 

 

On en revient en effet toujours à la distinction entre le respect et la charité dus aux personnes quelles que soient leurs faiblesses, et le devoir (de charité) de dénoncer et de haïr le péché. Si – et parce que – nous devons aimer les pécheurs, il est impossible de bénir le péché, c’est-à-dire d’appeler le mal bien, qui plus est, d’y voir un motif de réjouissance et d’encourager un péché qui offense gravement Dieu (cf. Gn 19, 13) et peut mener à la damnation éternelle. Un chirurgien dirait-il à un cancéreux : « Ne vous en faites pas, vous allez très bien, surtout ne changez rien ! » ?

 

Les évêques flamands, au contraire, font prier dans cette liturgie – rédigée par un laïc homosexuel - pour les homosexuels qui veulent exprimer « leur engagement l’un envers l’autre », « pour que la grâce de Dieu agisse en eux et qu’ils prennent soin l’un de l’autre », puis bénir leur union, « source de paix et de bonheur partagé ». Malheureusement, la pastorale des homosexuels sert trop souvent à faire accepter le péché dans l’Église et mourir les pécheurs plus qu’à les soigner. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une grande purification.

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