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Culture de mort : nous devons lutter sur tous les fronts

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 148)

40 jours pour la vie, ce sont un million de personnes qui, dans neuf mille lieux différents, prient et jeûnent pendant les quarante jours du Carême, près de centres d’avortement, pour sauver la vie d’enfants à naître. Depuis 2007, ce sont ainsi – au moins – 22 829 vies qui ont été sauvées, mais aussi 247 employés de centres d’avortement qui ont changé de « travail », et 132 de ces centres qui ont fermé, le tout dans soixante-quatre pays, parmi lesquels la France brille par son absence. Et si nous nous inspirions des expériences de nos voisins ! Ce serait la meilleure réponse à apporter à ceux qui veulent constitutionnaliser le droit de tuer.

Certes, prier, même en silence et après les horaires de fermeture, à proximité de ces abattoirs humains, peut être risqué : Isabel Vaughan-Spruce, directrice de March for Life UK, et le père Sean Gough, à Birmingham (photo), en savent quelque chose. Ils ont toutefois été disculpés le 16 février. Un groupe protestant pro-vie a, lui, en revanche, été condamné à un million de dollars d’amende pour avoir “troublé de manière déraisonnable la paix” devant une clinique du Planning familial dans l’État de Washington, par ses prières et ses chants. Mais la vie d’un enfant n’est-elle pas à ce prix ?

De plus, le cynisme de l’industrie de la mort devrait nous inciter à réagir : mort dans la dignité ? Mais bien sûr. Au Québec, le « suicide assisté » alimente avantageusement les dons d’organes. Martine Bouchard, directrice générale de Transplant Québec, ne s’en cache même pas, parlant « d’une opportunité incroyable ». Le gouvernement canadien y trouve aussi certainement son compte, puisque les soins dont n’ont pas bénéficié tous les euthanasiés de ces dernières années lui ont fait économiser 60M€. Se débarrasser des malades psychiatriques s’avérerait encore plus lucratif. D’ailleurs, c’est à l’ordre du jour.

En France, alors que la Convention dite citoyenne s’est prononcée en faveur de l’euthanasie, pas moins de 800.000 soignants, issus de treize organisations professionnelles et sociétés savantes (infirmiers, gériatres, oncologues, sociétés de soins palliatifs…), ont publié le 17 février un texte pour clamer haut et fort leur refus de participer à donner la mort, pratique incompatible avec leur métier.

 Crédit photo : Spruce et Gough © March for life UK 

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