In Altum

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Le « non » de la Liberté

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 15)

Liberté, un mot magique qui stimule extraordinairement l’imagination...

« Quand je serai grand, je pourrai… » ; « dès que je suis majeur(e), j’exécute mon projet »…Chacun sent bien que la pleine liberté est nécessaire pour son véritable épanouissement. Mais la liberté, cela se prépare, cela s’éduque. Paradoxalement un mot aide à forger une vraie liberté : « non » ! Quand des parents interdisent quelque chose à un enfant, c’est avant tout pour le protéger. On interdit au petit qui commence à marcher de s’approcher des escaliers ; quand il saura bien marcher il pourra monter et descendre tout seul. Dans tous les domaines les parents ont le devoir d’apprendre à l’enfant à juger du bien et du mal, mais tant qu’il ne sait pas les distinguer, ils doivent mettre des « barrières » (comme autour de l’escalier). Grâce à cela, l’enfant aura ses repères, et sa conscience, cette petite « voix » qui se mêle de tout, pourra lui dire à la place des parents : « c’est bien, vas-y ! » ou « attention, c’est mauvais pour toi ! ». 10 commandements C’est exactement comme cela que Dieu agit pour l’humanité, grâce aux 10 commandements qui nous aident à vivre librement en enfants de Dieu. Cherche dans le « petit résumé de la foi catholique » p. 52 à 56 ou dans ta Bible combien il y a d’interdictions et combien d’obligations. Former sa conscience Plus tard, la conscience bien formée donnera de bons conseils pour bien utiliser sa liberté. Car être libre signifie faire des choix, et de bons choix. Les mauvais choix ne sont pas une preuve de liberté mais conduisent à l’esclavage de ses envies ! Celui qui a un don pour la musique mais qui, esclave de sa paresse, ne travaille pas son solfège ni son instrument ne pourra jamais en jouer librement, il sera toujours limité par son manque d’aisance due à sa paresse ; quel dommage ! De même pour le travail scolaire, l’obéissance ou les vertus. Finalement c’est ce que nous dit Saint Paul dans la lettre aux Romains (6, 19-23), nous sommes soit esclaves du péché soit « esclaves » de Dieu. Dans le premier cas c’est pour notre malheur, dans le second pour la vie éternelle et donc pour la liberté infinie ! Durant toute sa vie Mais même si la « boussole » de ta conscience est bien formée, il n’est pas toujours aisé de savoir où sont le mieux, le moins mal, ou le moins bien, car tout n’est pas blanc ou noir. C’est durant toute ta vie que ta conscience aura besoin d’être éclairée. En cas de doute sur les choix à faire, il est bon d’en parler à ceux qui sont dignes de confiance, tes parents, un prêtre, un ami sûr… et surtout Jésus Lui-même qui te parle dans son Évangile et à qui tu parles dans la prière. Ecoute aussi l’Eglise qui est toujours attentive à la voix de Jésus. Jésus, notre modèle C’est Lui, Jésus, qui est notre modèle d’homme parfaitement libre. Il a accompli librement et par amour la volonté de son Père. Alors toi aussi, cherche à accomplir la volonté de Dieu, non pas comme un esclave récalcitrant, mais comme un fils ou une fille qui aime son Père et qui sait qu’Il ne désire que ton bonheur sur terre et au Ciel. « Quand je serai grand, je pourrai… » ; « dès que je suis majeur(e), j’exécute mon projet »…Chacun sent bien que la pleine liberté est nécessaire pour son véritable épanouissement. Mais la liberté, cela se prépare, cela s’éduque.

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