In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

Je crois en l’Esprit Saint

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 18)

Nous arrivons maintenant à la troisième grande section du Credo, qui concerne l’Esprit Saint

La Providence nous donne de réfléchir sur la troisième personne de la Trinité. Jusqu’à présent, dans notre parcours, nous avons approfondi la première partie du Credo qui concerne Dieu tout-puissant, puis la deuxième qui concerne Jésus Christ Notre Seigneur. Avec l’Esprit Saint, nous arrivons maintenant à la pleine expression de la foi chrétienne qui expose, sans toutefois l’expliquer, le mystère de la sainte Trinité : un seul Dieu en trois personnes. Dans le grec, le mot qui est traduit par « Esprit » signifie le vent, le souffle. Dans le livre de la Genèse, c’est l’esprit de Dieu qui plane comme un vent sur les eaux au commencement de la création (Gn1,2). Dieu donne la vie à Adam en lui insufflant son haleine (Gn 2,7). L’esprit de Dieu inspire aux hommes la sagesse (Gn 41,38 ; Ex 31,3), la prophétie (Nb 11,25s ; Is 61,1), des prouesses (Jg 14,6), etc.                   L’Esprit Saint est souvent le « grand oublié » de la Trinité L’expression littérale « Esprit Saint », demeure rare dans l’Ancien Testament, mais elle est plus fréquente dans le Nouveau : c’est par la puissance créatrice de l’Esprit Saint que la Vierge Marie se trouve enceinte (Mt1,18), que Jésus libère les hommes des démons (Mt 12,22-32) ; c’est l’Esprit qui donne aux chrétiens de dire ‘Jésus est Seigneur’ (1 Co 12,3). L’Esprit Saint est, dit-on parfois,  le « grand oublié » de la Sainte Trinité : il nous est assez facile en effet de nous représenter les personnes que sont le Père et le Fils, car leur paternité et leur filiation retentissent dans notre cœur comme étant des modalités d’être qui nous sont connues, tout en demeurant très analogiques. L’Esprit Saint quant à lui ne trouve pas vraiment d’échos dans le champ de notre expérience humaine. On peut alors s’aider des différents vocables que l’Eglise lui donne : Jésus lui-même l’appelle le Paraclet (Consolateur, Avocat) et Esprit de vérité. Dans le Nouveau testament, il est encore appelé Esprit du Christ, du Seigneur, de Dieu, Esprit de Gloire, de la Promesse. Les symboles par lesquels il est représenté peuvent aussi nous aider à le prier et à l’adorer : l’Eau Vive qui jaillit du Cœur transpercé de Jésus pour abreuver les baptisés, l’onction d’huile (Confirmation), l’imposition des mains, la colombe. Cinquante jours après Pâques, Jésus a répandu l’Esprit « à profusion » et il l’a manifesté comme Personne Divine, de sorte que la Trinité Sainte est pleinement révélée. C’est alors que, dans la première église qu’est le Cénacle, la mission du Christ et de l’Esprit devient la mission de l’Eglise qui est envoyée pour annoncer et pour répandre le mystère de la communion trinitaire. Aujourd’hui, et jusqu’à la fin des temps, l’Esprit Saint, dans l’Eglise et par les sacrements, est l’esprit d’amour qui nous fait vivre en Jésus, et rénove notre cœur pour retrouver la ressemblance divine perdue par le péché.

Commentaires

Que voulez-vous faire ?
Consulter la consigne spitrituelle
Avril 2024 : Notre-Dame de Zeitoun
Prier en direct avec les offices
S'informer de nos actualités
S'inscrire à nos activités
Se former grâce à nos dossiers