In Altum

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L’homélie, le Credo et la prière universelle

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 21)

Avant de passer à la Liturgie Eucharistique, nous terminons la Liturgie de la Parole avec l’homélie, le credo et la prière universelle, encore appelée prière des fidèles. 

L’homélie fait partie de la Liturgie, elle revient au prêtre et doit être faite le dimanche et les jours de préceptes(= jour où nous devons aller à la Messe comme à Noël). Elle vise à nourrir le peuple sur un aspect des lectures ou bien un autre texte liturgique en fonction du mystère célébré ou des besoins du peuple de Dieu. Le credo et la prière universelle sont comme des développements de la Liturgie de la Parole ou son extension.                                                                                                                   Que le Credo réponde à la Parole de Dieu Le symbole, ou profession de foi, c’est à dire le credo, « vise à ce que tout le peuple rassemblé réponde à la parole de Dieu annoncée dans les lectures de la sainte Écriture et expliquée dans l’homélie et, en professant la règle de la foi dans une formule approuvée pour l’usage liturgique, se rappelle et professe les grands mystères de la foi avant que ne commence leur célébration dans l’Eucharistie. » (PGMR 67). La formule approuvée par l’usage liturgique est le Credo de Nicée-Constantinople ou « grand credo » ; on peut aussi prendre le symbole des Apôtres ou « petit credo ». La prière universelle ou prière des fidèles a été rétablie par le Concile Vatican II. Le témoignage le plus ancien nous vient de St Justin au deuxième siècle. Saint Paul demandait déjà que l’on prie pour les hommes (1Tm 2, 1-4). On trouve encore des formulaires de prières universelles au IV° siècle. Nous ne trouvons pas de traces ensuite, peut-être parce que les gens ne parlaient plus vraiment le latin, alors que la Liturgie conservait toujours cette langue. Il semble cependant qu’on puisse dire que les prières du prône en soient une survivance. Notons quelques éléments. Il s’agit de la prière des fidèles, c’est à dire de toute l’assemblée. Le mot « fidèles » ici ne s’oppose pas à « prêtres » ou « consacrés », mais plutôt à « infidèles » (dans le sens de ceux qui n’ont pas la foi), ou « non-baptisés ». Cela signifie tout simplement que la prière universelle est la prière de toute l’assemblée sans exclure les prêtres ou diacres, mais qui ne peut être offerte que par les baptisés en vertu de leur sacerdoce baptismal. Là encore, le peuple répond à la parole de Dieu en présentant des prières pour le salut de tous (PGMR 69). Les intentions seront habituellement pour les besoins de l’Église, ensuite pour les dirigeants des affaires publiques et le salut du monde entier, pour ceux qui sont accablés par toutes sortes de difficultés, enfin pour la communauté locale. Bien sûr, la prière universelle est à prévoir en fonction de la célébration (obsèques, mariages, fête patronale, …). Les prières doivent être de composition simple, « en peu de mots » (PGMR 70). Le prêtre célébrant l’introduit et la conclut par une oraison, tandis que le peuple, debout, exprime sa supplication soit par une prière silencieuse, soit par une invocation commune (PGMR 71). Notons enfin que les Laudes ou des Vêpres contiennent des sortes de prière universelle. La prochaine fois nous pourrons commencer la Liturgie Eucharistique.

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