Petits oiseaux d’hiver...
Avez-vous remarqué un petit changement dans la population volatile de votre jardin ou dans le coin de nature à proximité de chez vous ces dernières semaines ?
Nous sommes en effet au cœur de l’hiver, et pensez bien que les oiseaux ne se laissent pas mourir de froid ni de faim. Ils comptent sur la sollicitude de la Providence qui se manifeste par les produits de la nature elle-même et aussi par nous, les humains. Alors observez bien et vous remarquerez que des petits passereaux viennent « crier famine » à votre porte ou votre fenêtre. Il arrive même que d’une année à l’autre, ils se souviennent des bonnes adresses viennent donner de petits coups de bec sur votre vitre pour mendier un peu de nourriture. Penchons-nous spécialement sur une espèce peu farouche qui aime faire des acrobaties tout en faisant entendre sa petite voix aiguë. Mon 1er est une conjonction de coordination, Mon 2nd est un chœur céleste chantant sans cesse la gloire de Dieu devant Son Trône, Mon tout est un genre de passereaux comportant des espèces migratrices et sédentaires. Ce sont les...mésanges. Et connaissez-vous le nombre d’espèces de mésanges ? Il y en a au moins 7 dans nos régions. Les plus courantes sont la Mésange bleue et la Mésange charbonnière. Il y a aussi la Mésange nonnette qui, bien que farouche, fréquente occasionnellement les mangeoires lorsque le froid de l’hiver l’oblige à mendier sa nourriture. Encore plus petite que la Mésange bleue, la Mésange à longue queue, venue des pays nordiques, passe l’hiver en nos pays méridionaux. La Mésange boréale est une espèce nordique que l’on peut trouver du grand quart nord-est de la France jusqu’au nord de la Scandinavie et de la Russie. Elle s’aventure très rarement près des habitations. La Mésange noire ressemble à la Mésange charbonnière mais dépourvue des couleurs vives de cette dernière. Revenons à nos deux espèces plus familières. La Mésange bleue mesure 11-12 cm et pèse 9 à 12 g. Vous entendez souvent son chant aigu dans les jardin ou les parcs. Elle est un exemple de vivacité, elle est en effet sans cesse active, sautillant dans les branchages. Lorsque la nourriture se fait rare dans le froid de l’hiver, cette petite boule de plumes apprécie bien les graines, les miettes ou encore la graisse que nous pouvons lui offrir. Mais, attention, le sel est mortel pour les oiseaux. En revanche elle n’est pas très sociable et chasse par un cri strident les intrus qui osent partager son assiette, elle peut même être agressive. La Mésange charbonnière, sa cousine, est plus grande, elle mesure environ 14 cm et pèse de 16 à 21 g. Elle se distingue par sa belle cravate noire sur son ventre jaune, d’où son nom « charbonnière ». Le mâle se distingue de la femelle par sa cravate plus large. Cette Mésange aime également fréquenter les mangeoires. Ces deux espèces sont peu farouches. Elles nichent dans des anciens nids de Pics, ou des nichoirs que nous pouvons mettre à leur disposition. Lorsqu’elles ont une nichée à nourrir, les parents oiseaux ne comptent pas leur énergie. Si vous les observez bien, vous pouvez remarquer leurs aller et venus incessants entre la source d’alimentation et le nid, ils veillent à garder tous leurs petits pour assurer la relève. D’une année à l’autre, seulement 30 % des individus survivent. Ils doivent en effet lutter contre les prédateurs quand ils « pointent » leur bec hors du nid, et éviter les accidents de vols. Voilà un petit aperçu de la vie des mésanges que le Bon Dieu a créées pour Le louer par la beauté de leur chant et de leur plumage.