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Les rites de communion

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 29)

Les rites de communion comprennent tout ce qui est inclus depuis le notre Père jusqu’à l’oraison après la communion proprement dite. Il s’agit alors de l’ultime préparation « au banquet du Seigneur » pour en recueillir tous les fruits, qui seront explicités dans l’oraison après la communion. (PGMR 56). 

Enumérons dans l’ordre l’ensemble de ces rites : le « Notre Père », avec son embolisme (« délivre-nous de tout mal, Seigneur, … ») puis la doxologie (« Car c’est à Toi qu’appartiennent…. »), le rite de paix, le geste de la fraction de l’hostie et l’immixtion d’un fragment de l’Hostie dans le précieux sang, l’Agneau de Dieu, la préparation privée du prêtre, la communion elle-même, la purification des vases sacrés et l’oraison après la communion. Certains de ces rites sont concomitants (notamment la fraction de l’Hostie, l’Agneau de Dieu et la préparation privée du prêtre).           « C’est le Seigneur lui-même qui est présent. »  Gardons à l’esprit que ces rites n’existent pas tant pour eux-mêmes que pour éveiller nos cœurs à l’importance de la communion, c’est le Seigneur Lui-même qui est présent. Donnons quelques indications de ces rites hérités d’usages antiques. La prière pour la paix précède le geste de paix, et manifeste que notre fraternité ne vient pas de nous, elle est un don de Dieu, acquis par l’œuvre rédemptrice. Le geste de paix, lui, est facultatif. Pour ne pas détourner notre attention du grand moment de la communion, Benoît XVI a demandé d’étudier la possibilité de déplacer ce geste à un autre moment. Le geste de la fraction de l’Hostie, accompli par Jésus à la dernière Cène, « a désigné toute la célébration eucharistique à l’âge apostolique » (PGMR 56 c). Ce rite est un rite d’unité : nous qui sommes nombreux, nous devenons un seul corps en communiant à l’unique pain de vie. Signalons aussi que le pape faisait porter à Rome un fragment d’Hostie aux prêtres qui célébraient la Messe en même temps pour manifester tangiblement leur unité dans le Christ. L’Agneau de Dieu a une signification évidente. Normalement, on le chante tant que se poursuit la fraction de l’Hostie, autant de fois que nécessaire, la dernière invocation devant être « donne-nous la paix ». Après que le prêtre montre l’Hostie, les fidèles font un acte d’humilité dont les paroles sont reprises de l’Evangile en presque totalité. Ensuite vient la communion elle-même. Benoît XVI a choisi de la donner uniquement à genoux et sur la langue, pour manifester la grandeur de Celui que nous recevons : Jésus, le Fils de Dieu Lui-même ! Une fois que nous avons communié, il est bon de garder le silence pour prier, parler avec notre Hôte. Nous pouvons Lui parler très intimement, nous confier à Lui… sans oublier de Le remercier pour ce don de Lui-même. Il est important aussi d’avoir à l’esprit que le fruit de la communion ne saurait être individualiste, mais que fondamentalement nous communions pour édifier le Corps du Christ qu’est l’Eglise. L’oraison après la communion reprendra cela, en l’orientant vers tel ou tel point plus précis. Enfin, disons un mot sur la purification des vases sacrés : nous croyons que Jésus est vraiment présent dans la moindre parcelle d’Hostie, dans la moindre goutte. Dès lors, il devient évident que nous ne pouvons pas manquer de respect pour Jésus en ne purifiant pas les vases sacrés .

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