In Altum

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Bienheureuse Élisabeth de la Trinité (1880-1905)

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 35)

En cet Avent où nous nous préparons à accueillir l’ « Emmanuel », la bienheureuse Elisabeth de la Trinité peut nous aider à comprendre la présence de « Dieu avec nous » au plus profond de notre âme.  Dijon, Noël 1882 : le recueillement est grand dans l’église quand tout à coup, une voix enfantine retentit : « Vilain curé ! Rends moi ma Jeannette ! ». C’est la petite Elisabeth Catez qui, indignée, vient de reconnaître en l’Enfant Jésus de la crèche sa propre poupée, que sa maman avait gentiment prêtée à la paroisse pour l’occasion ! C’est avec peine que ses parents arriveront à la calmer… en la sortant de l’église ! A 2 ans et demi, Elisabeth est déjà une enfant très vive ... et aux colères qui impressionnent son entourage !  Elle n’a que 7 ans lorsque son papa meurt d’une crise cardiaque. Le coup est dur pour cette famille unie dont la maman reste seule pour élever ses deux filles : Elisabeth et Marguerite. Bien que très turbulente, Elisabeth se montre capable de rester de longs moments en silence à l’église. A une personne qui, étonnée de la voir si longtemps en prière, lui demande ce qu’elle peut bien dire au Bon Dieu, elle répond : « Oh madame, c’est que nous nous aimons ».  A 10 ans, elle prépare sa première communion avec joie mais voici que sa maman, démunie face aux violentes colères de sa fille, la menace sérieusement de retarder ce beau jour ! Cet avertissement sévère permit à Elisabeth de prouver son réel amour pour Jésus : pour lui, elle apprit à ne plus tant s’emporter… Le jour de sa première communion, elle apprend la signification de son prénom en hébreu : « maison de Dieu ». Très touchée, elle décide de ne plus jamais laisser le Bon Dieu seul dans sa maison ! Peu après, elle est confirmée. Il est clair alors que la grâce travaille son âme : elle continue à être joyeuse et pleine de vie mais elle est aussi plus profonde, sérieuse et silencieuse… Il semble qu’elle comprenne davantage combien Dieu est proche et prend à cœur de s’entretenir souvent avec Lui. Elle commence à vivre ce qu’elle écrira quelques années plus tard : « Que la vie est quelque chose de sérieux ! Chaque minute nous est donnée pour nous enraciner plus en Dieu. » A 14 ans, elle promet à Jésus de lui appartenir pour toujours et comprend que c’est au Carmel que Jésus l’appelle… Mais elle est encore bien jeune ! Elle continue donc sa vie d’adolescente, une vie agréable pour cette jeune fille à qui tout semble sourire… Très douée pour la musique, elle reçoit le premier prix du conservatoire de Dijon ! Elle a de nombreuses amies et, bien que ce soit rare à l’époque, elle voyage beaucoup. Elle joue au tennis, au croquet… et est très souvent invitée à des soirées, au cours desquelles elle pense davantage à sa communion du lendemain qu’au tourbillon de mondanités qui l’entourent ! Au cours d’un bal, une dame ne peut s’empêcher de lui dire : « Elisabeth, tu n’es pas ici, tu vois Dieu ! ».  Partout, elle rayonne. Une amie témoigne : « Je ne l’ai jamais entendue dire du mal de personne.»

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