L'Eglise universelle au coeur de la fraternité
DIACONIA 2013
Plus de 12000 personnes se sont retrouvées pour le rassemblement Diaconia 2013 du jeudi 9 mai au samedi 11 mai 2013 sur le thème « Servons la Fraternité ». Des délégations de tous les diocèses de France s’étaient mobilisées pour permettre la participation de plus de 3000 personnes vivant en grande fragilité et de 2000 jeunes. 86 évêques étaient présents. In Altum a sélectionné pour vous deux extrats des homélies des cardinaux présents : l’Apostolat fait partie de la nature même du chrétien. Ce n’est pas quelque chose de rajouté, de superposé, d’extérieur à son activité quotidienne, à ses occupations professionnelles. Le chrétien doit révéler partout et à tous l’Amour et la compassion de Dieu. Pourtant le chrétien ne se contente pas de s’investir pour soulager uniquement les pauvretés, les misères, les souffrances et les maladies physiques. Il ne suffit pas de donner du pain, un abri et de meilleures conditions de vie matérielles. Il y des maladies et des misères humaines beaucoup plus graves qui menacent notre humanité : ce sont ces sociétés es destructions du mariage et de la famille et les profondes déviations anthropologiques et morales. Ce sont ces réalités douloureuses que le Pape François appelle « les périphéries où règne le mystère du péché, de l’ignorance, de l’indifférence religieuse et des misères morales de toutes sortes ». Et c’est au nom de son but le plus noble, c’est au nom de Jésus Christ que l’Eglise devra être subversive et critique envers toutes les réalisations bornées de ce monde. Présente au cœur de toutes les situations humaines, solidaire des pauvres et des opprimés, il ne lui sera pas permis d’identifier son espérance avec l’une des espérances de l’histoire. » (Homélie du Cardinal Sarah pour l’Ascension) « Devant aucun homme, devant aucune femme, devant aucune existence, devant aucune blessure de la vie, nous n’avons le droit de détourner les yeux, nous n’avons le droit de désespérer. Nous sommes témoins de celui qui ne désespère jamais, non pas parce qu’il nous croit très fort, mais parce qu’il sait, il nous tient dans sa main et nous garde sur son cœur. » (Homélie du Cardinal Vingt-t rois pour la clôture du rassemblement)
Le Pape et Angela Merkel
47 minutes, c’est la durée assez exceptionnelle (deux fois plus que d’ordinaire) de l’audience que le pape François a accordé à Angela Merkel. «Il est urgent que les pays se soucient de leurs citoyens les plus pauvres. Il faut dépasser le culte de l'argent» a entre autre rappelé le Saint Père.