L'Eglise au coeur du monde et de la société
Le monde consacré au coeur immaculé de Marie
Le dimanche 13 octobre, le Pape François a renouvelé la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie. À l’issue de la messe sur la place Saint Pierre, suivie une assistance nombreuse et très priante (selon nos envoyés spéciaux présents sur place), le Pape François a lu une prière de consécration devant la statue de Notre Dame de Fatima Celle-ci était sortie exceptionnellement du sanctuaire portugais pour le week-end à cette occasion. Cette consécration avait été préparée la veille par un temps de prière avec le Pape, place Saint Pierre : les pèlerins ont pu méditer les sept stations de la Via Matris (les sept douleurs de la Vierge Marie). Le Pape a ensuite adressé à la foule une catéchèse mariale. Puis la prière s’était prolongée autour de Notre Dame de Fatima qui a été amenée au sanctuaire romain du Divino Amore. La nuit de prière a commencé par la méditation du chapelet et des témoignages poignants de conversion ou de vie chrétienne.. Prions pour la fécondité de cet acte important qui montre la volonté du Pape de confier l’Église et le monde à la Vierge Marie en ces temps troublés. (voir "le Pape François nous parle").
Synode sur la famille
Notre pape François a convoqué un synode extraordinaire sur la famille, pour octobre 2014 au Vatican. Il a déjà nommé le secrétaire général du synode. Il s’agit véritablement d’un axe important de son pontificat. Messe de rentrée des politiques.
La pagaille en Argentine !
Les jeunes argentins ont accueillis l’invitation du pape François aux JMJ de « mettre la pagaille » ! Pour le P. Blanchoud, recteur de la basilique de Lujan, à 70 kms de Buenos Aires, « la rencontre de Rio a été pour les jeunes une grande expérience d’Eglise et, quand le pape leur a dit : ‘Mettez la pagaille’, ils ont écouté et ont mis la pagaille, dans le meilleur sens du terme. Ils ont secoué les communautés paroissiales, les associations et mouvements qui étaient restés un peu statiques ». « J’ose dire non seulement à Lujan mais aussi, il y a deux semaines, à la manifestation de saint Nicolas où ils étaient une multitude, et peu de temps auparavant, à celle de Salta. Partout où il y a une manifestation, les jeunes accourent en masse », a-t-il ajouté.
Messe de rentrée des politiques
Le Cardinal André Vingt-Trois a présidé le 8 octobre la messe de rentrée des responsables politiques et des parlementaires, et leur a rappelé d’importantes questions. Lors de la Messe pour les responsable politiques et parlementaires du 8 octobre dernier, le cardinal Vingt Trois a soulevé plusieurs interrogations importantes pour notre pays. D’abord, la question de la véritable solidarité nationale qui doit se baser sur la dignité humaine : « Il est normal que des orientations politiques divergent sur les moyens à promouvoir. Il est d’autant plus important que les objectifs de la solidarité soient clairement exprimés et rappelés. Est-il possible de progresser dans ce domaine sans affronter les avantages catégoriels, sans reconnaître que la consommation ne peut pas être le seul levier du dynamisme économique et social ? Avons-nous assez de courage pour affronter cette réalité dans les débats électoraux ? Une autre question mérite toute notre attention, le sort réservé aux enfants dans notre société. Dans beaucoup des débats que nous avons connus au cours de l’année écoulée et qui reviendront dans les mois qui viennent, on dissimule à peine la tendance lourde qui consiste à considérer l’enfant exclusivement du point de vue des désirs de l’adulte qu’il est supposé satisfaire. On l’a vu dans l’exclusion du pôle paternel ou maternel lors du vote de la loi sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. On va le revoir dans le débat sur l’ouverture de l’Assistance Médicale à la Procréation. Je ne doute pas que, pour un certain nombre de personnes, il s’agit d’affronter une souffrance réelle. Mais je doute que l’on prenne en compte le bien supérieur de l’enfant. Dans ce domaine, comme dans celui de la gestion de la fin de la vie, nous souhaitons simplement répéter ce qui devrait être un repère commun dans notre société : le respect de la dignité de toute personne humaine dont aucune ne devrait pouvoir imaginer qu’on dispose de sa vie en fonction de nos propres désirs, de nos sentiments ou de notre souffrance. C’est le même attachement à la dignité de la personne qui mobilise de nombreux chrétiens, catholiques ou non, pour l’aide aux personnes immigrées ou réfugiées et qui nous pousse à veiller à ce que l’application de la loi soit conduite avec discernement et humanité. » Le cardinal a également évoqué la situation des chrétiens en Syrie et au Moyen Orient : « Enfin, comment pourrions-nous oublier la situation des communautés chrétiennes du Moyen-Orient. Le ministre des Affaires Étrangères a récemment rappelé devant l’Assemblée Nationale la responsabilité particulière de la France à leur égard, responsabilité historique et actuelle. Cette responsabilité peut s’exercer en accueillant largement les réfugiés. Mais elle doit surtout s’exercer par notre action diplomatique pour faire respecter les droits dans des pays où ils vivent depuis le début de l’ère chrétienne et leur permettre ainsi de rester paisiblement dans leur patrie. En tout cas, cet objectif nous oblige à une grande attention dans l’aide militaire et diplomatique que nous pourrions apporter à des groupes dont la conviction sur ce point serait sujette à caution. »