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Les chiens d’avalanche

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 56)

Les chiens sont réputés pour être les meilleurs amis de l’homme mais, s’ils sont dressés, ils ont des capacités multiples liées à leur odorat et leur ouïe bien supérieures aux hommes. Nous allons nous intéresser aux chiens d’avalanches.

Beaucoup plus tard, durant l’hiver 1937/1938 un évènement incite à utiliser davantage les chiens en montagne. Une avalanche se déclenche près de Schilthorn en Suisse et ensevelit 18 garçons. Les secouristes en retrouvent 17 saines et sauves en 2 heures. Mais il en manque un ! Un chien se met à gratter alors au niveau de la dernière personne ensevelie. Ils arrivent donc à la localiser et à la sauver in extremis. Deux ans plus tard, en 1940, le premier programme de formation « chiens de recherche en avalanches » est mis en place en Suisse. En France se créent les unités spécialisées du secours en montagne, qui s’occupent de former les chiens d’avalanche. Néanmoins, une terrible catastrophe pousse à élargir au niveau civil les équipes cynophiles (pisteurs secouristes). Bien que l’instinct d’un chien soit très développé, la formation reste indispensable pour le dresser à chercher les personnes ensevelies. Elle commence dés l’âge de 3 mois ; son maître le sensibilise sur l’obéissance. Il joue souvent avec lui et le sociabilise. Pour apprendre au chiot à rechercher une personne en danger sous la neige le maître le familiarise avec un objet qu’il doit trouver. Lorsqu’il le trouve il sait qu’il a une récompense. L’objet est caché avec une personne. Le chien associe retrouver le jouet donc retrouver la personne pour faire plaisir à son maître et avoir la récompense. A partir de quelques mois, il commence sa véritable formation. Tout d’abord, le chien commence par des recherches en terrain sec (sans neige) puis ensuite sur terrain neigeux. Il faut les développer dans le grattage et la fixation sur les odeurs qui sortent de la neige. Le chien sera capable de faire la différence entre les odeurs « lourdes » laissées sur la surface de la neige et les odeurs dites « légères » qui se faufilent à travers le manteau neigeux. Ce sont ces odeurs légères qui permettront au chien de localiser les personnes ensevelies. Que se soit le chien où le maître, ils doivent passer plusieurs évaluations pour être déclarés aptes à la recherche de victimes en avalanche par le seul centre formateur agréé par le Ministère de l’Intérieur, l’ANENA à Grenoble (Association Nationale pour l'Etude de la Neige et des Avalanches). Plus concrètement, après une avalanche, il faut agir le plus rapidement possible car bien souvent tout se joue dans les 15 premières minutes. Tout d’abord, une recherche ARVA  (appareil de recherche de victimes d'avalanche) est opérée par les personnes présentes et si nécessaire par les secouristes. Si aucun signal n’est repéré, le chien devient une aide précieuse. En quelques minutes seulement, il couvre des zones qui demanderaient des heures de travail aux pisteurs. Il repère donc la zone où la personne est ensevelie et commence à gratter jusqu’à atteindre la victime. Muni de sonde et pelle, son maître apporte son aide pour finir de creuser et surtout pour dégager la personne. Une équipe cynophile est très efficace, mais le temps de son arrivée sur le terrain diminue grandement les chances de survie.

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