In Altum

Notre-Dame des Neiges, formez nos cœurs à votre image

L'omniprésence de Jésus dans nos vies.

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 65)

« À quoi ça sert, la Messe ? »

On entend parfois, à propos de la Sainte Messe, cette objection : « Mais à quoi ça sert, la Messe ? Moi je vais à l’église quand je le sens, ou bien, moi je prie mieux tout seul ». Mais l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle, elle n’est pas une simple commémoration de ce que Jésus a fait pendant la Dernière Cène. Nous disons, pour bien comprendre, que l’Eucharistie est « mémorial », c’est-à-dire un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la résurrection de Jésus : le pain est réellement son Corps donné pour nous, le vin est réellement son sang versé pour nous. L’Eucharistie, c’est Jésus lui-même qui se donne entièrement à nous. Nous nourrir de Lui et demeurer en Lui par la Communion eucharistique, si nous le faisons avec foi, transforme notre vie, la transforme en un don à Dieu et aux frères. Nous nourrir de ce « Pain de vie » signifie entrer dans les sentiments du Cœur du Christ, faire nôtres les choix du Christ, ses pensées, ses manières d’agir. Cela veut dire entrer dans un dynamisme d’amour et devenir des personnes de paix, des personnes de pardon, de réconciliation, de partage solidaire. C’est faire les mêmes choses que Jésus. Angélus du dimanche 16 août

« S’il vous plaît, ne partez pas à la retraite ! » 

Le mardi 7 août dernier, le Pape a rencontré à Rome 1500 jeunes du Mouvement eucharistique des jeunes. Voici quelques extraits des échanges entre le Saint Père et la foule des jeunes pèlerins. Un jeune doit avoir cette vertu du courage ! Un jeune sans courage, mais… c’est un jeune dilué, c’est un jeune vieux. Parfois, j’ai envie de dire – je l’ai dit, hein ? – aux jeunes : « S’il vous plaît, ne partez pas à la retraite, hein ? », parce qu’il y a des jeunes qui partent à la retraite à 20 ans : ils ont toutes les sécurités, dans la vie, tout tranquille et ils n’ont pas de tension […]. La véritable paix vient toujours de Jésus. Quelquefois, elle est enveloppée dans une croix. Mais c’est Jésus qui te donne la paix dans cette épreuve. Elle ne vient pas toujours comme une croix, mais la véritable paix vient toujours de Jésus. En revanche, l’autre paix – la paix superficielle - cette paix qui te fait plaisir, te satisfait un peu mais qui est superficielle, elle vient de l’ « ennemi », du diable, hein ? Et elle te satisfait : « Mais je suis content, cela ne me préoccupe pas, je suis en paix ». Mais dedans, tout au fond, il y a un mensonge, hein ? Et là, il est nécessaire de demander cette grâce de savoir distinguer, de savoir connaître quelle est la paix de Jésus et quelle est la paix qui vient de l’ « ennemi », qui te détruit : toujours, l’ennemi détruit ! Il te fait croire que c’est la bonne route et puis, à la fin, il te laisse seul. Parce que, souvenez-vous de cela : le diable est un mauvais payeur, il ne paie jamais bien. Il t’arnaque toujours ! C’est un escroc ! Il te fait voir des choses trompeuses, et tu crois que c’est bon, que cela te donne la paix, tu y vas et finalement tu ne trouves pas le bonheur. Toujours chercher la paix de Jésus : c’est un défi, un défi que j’ai connu, que j’ai eu et que vous avez tous. Et quel est le signe de la paix de Jésus. Comment savoir si cette paix, c’est Jésus qui la donne ? Le signe c’est cette joie, cette joie profonde : le diable ne te donne jamais cette joie. Cette joie, seul Jésus peut la donner en te donnant l’Esprit-Saint. Et le défi pour nous tous, et aussi pour moi, c’est de toujours rechercher la paix de Jésus. Même dans les moments difficiles, hein ? Mais la paix de Jésus. Et savoir la distinguer de cette autre paix trompeuse qui, à la fin, est une illusion, hein ? Cela finit mal pour toi et tu n’es pas bien payé. Et Jésus est un bon payeur, il paie bien : il paie très bien !

Qui est Jésus pour toi ?

Jésus Christ Aujourd’hui s’achève la lecture du chapitre six de l’Évangile de Jean et du discours sur le « Pain de vie », proclamé par Jésus au lendemain de la multiplication des pains et des poissons. À la fin du discours, le grand enthousiasme de la veille retomba car Jésus avait dit qu’il était le pain descendu du ciel, et qu’il donnerait sa chair comme nourriture et son sang comme boisson, faisant clairement allusion au sacrifice de sa propre vie. Ces paroles déçurent les gens, qui les trouvèrent indignes du Messie : ce n’étaient pas des paroles de « battant ». Certains considéraient Jésus de la sorte : comme un Messie qui devait parler et agir pour que sa mission réussisse, tout de suite. C’est précisément sur ce point qu’ils se trompaient : sur la manière de comprendre la mission du Messie ! Même les disciples n’arrivent pas à admettre ce langage inquiétant du Maître. […]. C’est à ce moment que Pierre fait sa confession de foi au nom des autres Apôtres : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de vie éternelle » […]. Il ne dit pas « où irions-nous ? », mais « à qui irions-nous ? ». Le problème de fond, ce n’est pas de partir et d’abandonner l’œuvre entreprise, mais c’est d’aller à qui. Quand Pierre pose cette question, nous comprenons que la fidélité à Dieu est une question de fidélité à une personne, à laquelle on se lie pour avancer ensemble sur la même route. Et cette personne, c’est Jésus. Tout ce que nous avons dans le monde ne rassasie pas notre faim d’infini. Nous avons besoin de Jésus, de demeurer avec lui, de nous nourrir à sa table et de ses paroles de vie éternelle ! Croire en Jésus signifie faire de lui le centre, le sens de notre vie. Le Christ n’est pas un élément accessoire : il est le « pain vivant », la nourriture indispensable. Se lier à lui, dans un vrai rapport de foi et d’amour, ne veut pas dire être enchaîné, mais être profondément libre, toujours en chemin. Chacun de nous peut se demander : qui est Jésus pour moi ? Un nom, une idée, un personnage historique seulement ? Ou bien est-il réellement la personne qui m’aime et qui a donné sa vie pour moi et qui marche avec moi ? Pour toi, qui est Jésus ? Demeures-tu avec Jésus ? Cherches-tu à le connaître dans sa parole ? Lis-tu l’Évangile, chaque jour un passage d’Évangile pour connaître Jésus ? Portes-tu un petit Évangile dans ta poche, dans ton sac, pour le lire, partout ? Car plus nous sommes avec lui, plus grandit le désir de rester avec lui. Maintenant, je vais vous demander de bien vouloir que nous fassions un instant de silence et que chacun de nous en silence, dans son cœur, se pose la question : « Qui est Jésus pour moi ? » En silence, que chacun réponde dans son cœur. Angélus du dimanche 23 août

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