In Altum

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« Et pourquoi pas libellule ou papillon ? »

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 94)

Qui ne s’émerveille devant un papillon butinant ou voltigeant paisiblement ? Voulez-vous en savoir davantage sur cet insecte ptérygote du super-ordre des neuroptéroïdés ?... Vulcain, Petite Tortue, Belle dame… De tous temps, les papillons ont attiré l’attention de l’homme, tant par leur beauté ou leurs formes que par leur étonnante variété. Certains sont si petits qu’ils sont inconnus ou n’ont été découverts que récemment, et pourtant ces « miniatures » surpassent souvent en beauté les espèces de taille plus grande : « Le Seigneur est élevé, mais il regarde l’humble »  (Ps 138,6). Bien que l’estimation du nombre total d’espèces vivant sur notre planète soit difficile et que ce nombre diminue d’année en année, on peut compter environ 138 000 espèces. Le papillon est un insecte terrestre volant, présentant une métamorphose complète, c’est donc un « insecte parfait ». Sa vie, assez courte, se décompose en quatre stades : œuf, larve, nymphe, papillon adulte. Le papillon pond ses œufs, généralement en grappe, sur des plantes ou des feuilles que pourront consommer les chenilles (larves) une fois sorties de l’œuf. Nous pouvons admirer la beauté de certaines chenilles, comme celles du Machaon. Celles-ci se transforment en chrysalides (nymphes) lesquelles se recouvrent, pour certaines espèces, d’un cocon. Et, à l’abri des regards, se forme un nouveau papillon qui, à son tour, produira une nouvelle ponte assurant les futures générations… Malheureusement, d’année en année, on observe une nette diminution du nombre de papillons et même une disparition de plusieurs espèces, due à l’emploi de produits agricoles chimiques, à la dégradation de milieux naturels, à la déforestation, à la modification du climat : étés moins chauds, parfois très pluvieux… C’est pour les hommes un signal d’alarme dont nous ne saisissons pas encore toute la portée. Heureusement que, dans certains lieux, où les milieux naturels sont assez préservés, nous pouvons encore admirer de nombreux papillons. Les Lépidoptères (ordre des papillons) se nourrissent de substances liquides qu’ils pompent avec leur trompe. Parmi les papillons diurnes, nous connaissons bien le magnifique Machaon « porte-queue » avec ses grandes ailes jaunes et ses petits points rouges (photo en haut), le Flambé, qui lui ressemble, le Robert-le-Diable, reconnaissable à ses ailes dentelées, le Paon du jour, le Vulcain, avec ses couleurs de volcan – d’où son nom –, l’Azuré (bleu-ciel), le Citron, la Piéride du chou, identifiable grâce aux deux points noirs sur ses ailes blanches jaunâtres, et le Demi-deuil, bien observable à Saint-Pierre-de-Colombier (photo ci-contre). Figurez-vous que certains Lépidoptères sont de grands voyageurs. Ainsi le Monarque, magnifique papillon de 80 mm, d’Amérique centrale et du sud, qui, après son éclosion au printemps, migre vers le nord. Traversant l’Amérique par essaims de plusieurs millions d’individus, l’espèce parvient jusqu’au Canada. À l’approche de l’automne, la migration se répète en sens inverse. Il reste certes bien des choses à explorer chez cette belle créature mais je me dois de rendre la plume…

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