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Saints et saintes de Dieu !
Ouverture du procès : nouvelle Gianna Molla, Chiara Petrillo, mère de famille romaine, atteinte d’une tumeur, se sacrifia pour la survie de l’enfant qu’elle portait en elle, alors qu’elle et son mari Enrico ont déjà perdu deux enfants à la naissance. Ayant donné naissance à Francesco en mai 2011, elle meurt le 13 juin 2012, âgée de vingt-huit ans. L’héroïsme de cette jeune femme avait bouleversé toute l’Italie. Béatifications : en même temps que le Bx Paul VI, le 14 octobre, le pape François canonisera Francesco Spinelli et Vincenzo Romano, deux prêtres italiens, deux religieuses allemande et espagnole, Maria Katherina Kasper et Nazaria Ignazia, Mgr Romero, et Nunzio Sulprizio, jeune italien (1817-1836) ayant vécu un véritable chemin de croix, ne trouvant sa consolation que devant le tabernacle et l’amitié confiante avec Jésus. Atteint d’un cancer des os, il mourut en 1836 en offrant ses souffrances au Seigneur. C’est Paul VI lui-même qui l’avait béatifié en 1963. Héroïcité des vertus : de Giorgio La Pira (1904-1965), « le saint maire » de Florence entre 1951 et 1957, puis entre 1961 et 1965 ; de Carlo Acutis, jeune italien qui fit de sa passion pour l’informatique un moyen d’évangélisation. Amoureux de l’Eucharistie, fidèle à son chapelet, il meurt d’une leucémie, le 12 octobre 2006, âgé de quinze ans. D’Alessia González-Barros, petite espagnole morte d’une tumeur à l’âge de quatorze ans, le 5 décembre 1985, après avoir offert ses souffrances pour l’Église et pour le Pape. De Pietro Di Vitale (1916-1940), séminariste sicilien, tertiaire franciscain, très dévoué au Saint-Sacrement et à la Sainte Vierge, qui rendit son âme à Dieu après une longue maladie.
Brèves
Demande IVA (interruption volontaire d’avortements) Chaque vendredi, jusqu’au 28 septembre, le card. Dolan, archevêque de New-York, « exhorte toutes les personnes de bonne volonté à se joindre à [lui] pour prier afin que [la prochaine nomination] à la Cour suprême américaine rapproche [les EU] du jour où chaque être humain sera protégé par la loi et accueilli dans la vie, […] après des décennies d'avortement à la demande. » L’Argentine échappe de peu à plus d’avortement Le 9 août, trente-huit sénateurs (contre trente-quatre) ont refusé – jusqu’à quand ? – l’avortement jusqu’à quatorze semaines, maintenant l’autorisation de tuer l’enfant en cas de viol ou de danger pour la mère. La veille, l’archevêque de Buenos Aires avait célébré une Messe pour la vie. Le Pape lui-même avait fait entendre sa voix à ses compatriotes pour condamner « la mort injustifiable d’un innocent ». Nominations NN.SS. Jérôme Beau et Éric de Moulins-Beaufort, évêques auxiliaires de Paris, ont été nommés par le Pape respectivement archevêque de Bourges et archevêque de Reims. Ils succèdent à Mgr Maillard et à Mgr Jordan. Un nouveau chef lefebvriste La Fraternité St Pie X a élu le père Davide Pagliarani, Italien ordonné par Mgr Fellay en 1996, pour la diriger ces douze prochaines années. Elle compte aujourd’hui 637 prêtres dans le monde. Memento Le 5 juillet mourait le card. Jean-Louis Tauran, responsable du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, à l’âge de 75 ans. Grand diplomate au service du Saint-Siège depuis 1975, il n’avait cessé d’œuvrer pour la paix. C’est lui qui organisa notamment le premier sommet catholique-musulman en septembre 2008 à Rome. Mort à la peine de mort Conformément au souhait du Pape, le Catéchisme de l’Église catholique a été modifié, rejetant désormais la peine de mort, jusqu’ici tolérée « en cas d’absolue nécessité » en vue de la sauvegarde du bien commun, comme contraire à la dignité humaine. Scandales Suite à un rapport américain concernant les abus sexuels, le cardinal McCarrick, archevêque émérite de Washington, a démissionné du collège cardinalice fin juillet. Le rapport met aussi en cause un certain nombre de membres de la hiérarchie de l’Église. Nous y reviendrons dans notre prochain numéro, ainsi que sur la rencontre mondiale des familles en Irlande… Les persécutions continuent au XXIe siècle Aux Philippines, alors que le président Rodrigo Duterte (photo) multiplie les provocations contre l’Église, l’une des seules forces dans le pays à lui tenir tête, fustigeant la « stupidité de Dieu », l’épiscopat répond en appelant les fidèles au jeûne, à la prière et à l’aumône « pour invoquer la miséricorde de Dieu sur ceux qui blasphèment, qui diffament et apportent de faux témoignages, sur ceux qui commettent des meurtres, et les justifient en disant qu’il s’agit de combattre la criminalité dans le pays ». Ils veulent être artisans de paix dans un pays soumis à la répression et à la violence, et appellent le gouvernement, sans peur mais avec déférence, à respecter les principes spirituels et moraux intangibles : sacralité de la vie humaine, dignité des personnes, sauvegarde de l’intégrité de la création… Au Nicaragua, parallèlement à une sanglante répression qui a déjà fait plusieurs centaines de morts, le gouvernement marxiste du président Daniel Ortega mène une persécution ouverte contre l’Église catholique : il accuse les évêques de fomenter un « coup d’État » contre lui, ses militants se répandent en calomnies contre l’Église, depuis début avril, au moins sept profanations et plusieurs attaques contre des évêques ont été perpétrées, suscitant une marche de soutien venu de la société civile, le 28 juillet dernier, dans la capitale. Le cardinal Vinko Puljic (photo), de Sarajevo a expliqué à l’AED que dix mille catholiques émigraient chaque année de Bosnie-Herzégovine, où ils ne jouissent pas des mêmes droits que les autres citoyens, en tant que catholiques au sein de la Fédération croato-musulmane, et en tant que croates dans la République serbe de Bosnie-Herzégovine... L’archevêque s’inquiète aussi de la diffusion de l’islamisme radical, à grand renfort de fonds arabes. « Avec les musulmans slaves, nous avons de bons rapports, mais avec les islamistes radicalisés provenant du monde arabe, il est difficile de dialoguer. Malheureusement, l’Europe ne connaît pas bien l’islam et ne comprend pas ce que cela signifie de vivre côte-à-côte avec le radicalisme islamique. » Le remède se trouve dans l’attention à la dimension spirituelle de l’homme : « L’Europe doit redécouvrir ses propres racines, sa propre identité chrétienne. Ainsi seulement, elle ne craindra plus le radicalisme islamique. » Avant l’arrivée de la dynastie des Kim au début du XXe siècle, Pyongyang (capitale de la Corée du Nord) était un centre de vie chrétienne, accueillant jusqu’à 30% de chrétiens. On l’appelait « la Jérusalem de l’Est ». Plus de deux mille églises avaient été construites dans la région. Cependant, le communisme, considérant la religion comme l’ennemi n°1 du régime, la persécuta, avant même la guerre de Corée (1950-1953), causant des millions de morts, et de fuyards en quête de liberté religieuse. Aujourd’hui, il reste à Pyongyang quatre églises chrétiennes tolérées par l’État, dont une catholique. Façade ? Beaucoup de Sud-coréens le pensent. En 2001, l’État recensait 38 000 fidèles, dont 10 000 protestants et 3000 catholiques La phrase : « Si défendre le concept qu’un enfant doit avoir un papa et une maman signifie être un troglodyte, alors je suis fier d’être un troglodyte ! » Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien