In Altum

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« Que toutes Tes œuvres Te louent, Seigneur ! » (Ps.145)

Publié le dans la rubrique (In Altum n° 165)

La communication dans le monde animal

En ce mois d’octobre, Jips, notre explorateur chevronné, vous invite à un jeu de piste à la Baden Powell pour découvrir les différents signaux de la communication chez les animaux. Grâce à certaines découvertes, nous nous émerveillerons devant l’extraordinaire perfection de la Création. Voyons comment ces signaux empruntent différents canaux sensoriels.

Les signaux optiques : Jips vous rapporte ici un phénomène incroyable. Il s’agit de la danse des abeilles, découverte par von Fisch dès 1945. L’exploratrice mesure l’angle entre la direction de la source de nectar et le soleil, puis l’indique aux butineuses par sa danse en huit sur les rayons de la ruche, en le transposant sur l’angle formé avec la verticale. Ce n’est pas tout... L’abeille donne même l’odeur de la fleur et sa distance, par la fréquence de frétillement de son abdomen. Et plus merveilleux encore, elle rectifie l’angle en tenant compte du « mouvement » du soleil !

L’ouïe : Chez les oiseaux par exemple, les messages passent par le chant. Mais il peut y avoir des fausses pistes, car un message peut être multiple. En effet, un même chant de mésange peut signifier un appel vers une femelle, une menace pour un mâle de passage, ou encore la présence d’un oiseau de proie. Il faut donc que l’animal repère la signification la plus probable.

Signaux tactiles : le homard (à droite) ne sait « parler » qu’avec ses pinces et ses antennes. Vous l’approchez, il se met immédiatement à agiter ses antennes ; s’il a peur, il dresse ses pinces fermées et les ouvre pour attaquer. Les lérots ont aussi tout un répertoire gestuel. D’autres animaux repèrent leurs proies par des vibrations.

Signaux chimiques (goût/odorat) : ils constituent des sortes de « mémoires » ; un individu peut ainsi communiquer un message à un congénère pendant son absence grâce à des substances de transfert nommées phéromones. La fourmi est une véritable usine chimique, émettant à la fois des peptides, des alcools, des esters, des hydrocarbures… Chez les araignées, la détection olfactive et gustative est déterminante pour identifier le partenaire sexuel. Ainsi, un acide déclenche la réduction de la toile par le mâle, comportement préludant à l’accouplement. Quant à l’odorat, il est bien utilisé chez les oiseaux, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Des chercheurs du CNRS de Montpellier ont prouvé l’utilisation de ce sens dans des contextes très différents : pour rechercher la nourriture, retrouver le nid, ou encore parcourir de longues distances. Ainsi, les pétrels (ci-dessous), oiseaux de haute mer, repèrent les zones riches en plancton par l’odeur qui émane de leurs proies préférées. Chez plusieurs espèces d’oiseaux, des individus sécrètent eux-mêmes une odeur très forte lors de l’accouplement, mais aussi pour la reconnaissance du partenaire ou des oisillons.

Signaux électriques : ils permettent à des bans de poissons de communiquer dans les eaux boueuses.

Quelle richesse dans la Création !

Crédits photos : © Own work, CC BY-SA 2.5 

 

 

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