Prions pour nos évêques à Lourdes !
Nos évêques de France sont rassemblés à Lourdes pour la l'Assemblée plénière d'automne de la conférence épiscopale du 5 au 10 novembre 2013. Ils réfléchiront, entre autres sujets, à la formation des prêtres. Occasion pour tous les catholiques de France de prier pour nos évêques, successeurs des apôtres, et pour leur si belle et si grande mais aussi si difficile mission de pasteurs !
Dans son discours d'ouverture, Mgr Pontier réaffirmé très fortement sa profonde communion envers notre pape, mis en relief notre grande union avec nos frères chrétiens persécutés, surtout au Moyen Orient, et plaidé pour une plus grande proximité avec les souffrants, notamment les exilés. Il a aussi rappelé courageusement la position de l'Eglise pour la défense du mariage et de toute vie humaine. Voici quelques petits extraits de ce discours :
La stabilité des couples s'est fragilisée et ceux qui en sont les premières victimes sont les plus faibles : les enfants. En même temps, le désir légitime d'avoir un enfant veut devenir un droit à l'enfant et tous les moyens seraient bons pour l'obtenir. Faut-il s'en remettre aux seules techniques pour vivre et traverser les limites de nos existences ? La fécondité de notre vie ne peut-elle pas trouver d'autres chemins pour se déployer ? Au printemps dernier, beaucoup se sont manifestés en faveur de la défense de la famille et des droits des enfants. Chrétiens, nous nous savons appelés à entendre les cris de ceux qui vivent toutes sortes de souffrances dans la société et à donner aussi le témoignage heureux d'une vie en famille, ouverte à l'accueil des enfants, de tous les enfants, où l'amour sait traverser les épreuves et leur donner sens dans une fidélité féconde et sans cesse renouvelée.
C'est encore en pensant à la dignité de tout être humain que nous invitons au respect total, à la solidarité durable, à l'attention sans faille à l'égard des personnes en fin de vie. (...)Avant de légiférer encore, qu'on se demande si ce serait pour donner un signe plus grand du respect de la personne humaine, d'une solidarité avec elle ou bien plutôt celui d'un nouvel affaissement de nos solidarités familiales et sociales, exigeantes parfois, porteuses de fruits toujours.
L'Eglise catholique, dans sa longue histoire, a su prendre de multiples initiatives (et prendre la parole) en bien des domaines et continue de le faire. Ce n'est pas contrevenir à la séparation des Eglises et de l'Etat qui préside de manière nécessaire à la vie ordinaire d'une société pluraliste. C'est bien l'Etat qui dans son fonctionnement se doit d'observer une neutralité bienveillante. L'Etat est laïc. Mais la société, elle, est composée de personnes et de groupes aux convictions diverses qui doivent apprendre à dialoguer, à se respecter, à ne jamais aller au-delà de ce qui pourrait troubler la vie publique ou exprimer une volonté d'hégémonie.
Pour l'occasion, le Saint-Père a adressé à monseigneur Pontier, président de la Conférence épiscopale française, une lettre (lire ICI), l'assurant de son union de prière.