Cette semaine nous invite à méditer sur les fins dernières !
Homélie du mardi 27 novembre 2012.
Les lectures de ce jour, en cette dernière semaine de l’année liturgique, nous invitent à méditer sur les fins dernières et sur le Jugement universel. St Jean, dans l’Apocalypse a vu le fils de l’homme siégeant sur une nuée blanche. Il est bien évident qu’il s’agit de Jésus ressuscité ! Ce fils de l’homme porte une couronne d’or : Il est Roi des rois et Seigneur des seigneurs ! Il tient dans la main une faucille aiguisée : le temps de la moisson est arrivé.
Le temps des semailles est terminé. Jésus avait bien dit à ses disciples : autre est celui qui sème, autre celui qui récolte. Pourtant, Il est bien celui qui est venu, dans sa première venue, pour semer la petite graine du Royaume en nos cœurs et qui a continué à la semer, par le baptême, dans l’âme de tous ceux qui seront sauvés, et, au dernier jour, Il est bien aussi celui qui, au nom de Son Père, jugera les vivants et les morts. La dernière expression de St Jean fait trembler : « l’ange lança la faucille sur la terre, vendangea la vigne de la terre et jeta le raisin dans le grand pressoir de la colère de Dieu ».
Aujourd’hui beaucoup de chrétiens ont peur d’utiliser l’expression « colère de Dieu ». Pourquoi avoir peur ? Nous devons être fidèles à l’intégralité de l’Ecriture Sainte. Le Magistère a reçu ce texte comme inspiré. Il n’y a pas dans la Bible de versets sataniques ! Si Saint Jean a parlé de la colère de Dieu, c’est parce que le Jugement dernier sera précédé par un grand combat entre le Ciel et l’enfer.
Voici ce que dit le CEC (675) sur ce dernier combat : « Avant l'avènement du Christ, l'Eglise doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18,8 Mt 24,12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21,12 Jn 15,19-20) dévoilera le "Mystère d'iniquité" sous la forme d'une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l'apostasie de la vérité. L'imposture religieuse suprême est celle de l'Anti-Christ, c'est-à-dire celle d'un pseudo-messianisme où l'homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair ».
Mais ne soyons pas épouvantés ! Ceux qui ont foi en Jésus et qui vivent de sa grâce n’ont pas à redouter la venue de Notre-Seigneur, ce sont ceux qui Lui ferment leur cœur qui la redoutent. Nous, au contraire, nous devons à la suite des premiers chrétiens ne cesser de redire : « Amen, marana tha, viens Seigneur Jésus ! »
Le psaume 95 est un psaume de confiance : le Seigneur vient pour gouverner la terre ! L’évangile de ce jour est très difficile à interpréter. Admirons la prudence de Benoît XVI dans son livre sur Jésus ! Ne nous laissons pas égarer, dit Jésus. Exerçons le discernement !