La moisson est abondante ! Levez-vous ! Allons !
Homélie du 14e Dimanche du Temps ordinaire
Dimanche 7 Juillet 2019
Bien chers amis, bien chers enfants de la colonie et bien chers parents,
en ce premier dimanche de juillet, c’est une grande joie pour nous d’accueillir ici les enfants de la colonie, à Sens les deux camps adolescents et au Vincin les enfants du pèlerinage des enfants. Puissent les enfants apporter à chacun de nous la joie des enfants et puissions-nous apporter aux enfants la joie de Jésus, la joie de l’évangile.
La Parole de Dieu en ce dimanche nous invite à la joie et à la mission. Isaïe nous appelle à nous réjouir avec Jérusalem vers qui Dieu dirige tous les peuples de la terre. Jérusalem, dans le sens littéral, est la Jérusalem terrestre, mais, dans un sens spirituel, elle est l’Eglise, le germe du Royaume des Cieux. Pour désirer le Royaume de Dieu et son sacrement qu’est l’Eglise, les hommes ont vraiment besoin en ce temps de grande tempête pour l’Eglise d’être éclairés et accompagnés.
Notre Père Fondateur n’a jamais cessé d’inviter les membres de la Communauté et nos amis à aimer l’Eglise, à servir l’Eglise et à la dévotion aux trois blancheurs : Jésus Eucharistie, la Vierge Marie et le Pape. L’Enfer se déchaîne contre ces trois blancheurs. Don Bosco avait eu une vision célèbre sur la grande tempête. Ne nous décourageons pas. Restons fidèles à la Foi de l’Eglise et à la grande Tradition. Prions pour le Pape François, pour le Pape émérite Benoît XVI, pour tous ceux qui ont défiguré le visage de l’Eglise. N’ayons pas honte de Jésus, de son évangile et ne rougissons pas de l’Eglise, Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Nous sommes dans l’Eglise, nous voulons être fidèles à l’esprit de notre Père Fondateur : mettre en application le Concile Vatican II dans la fidélité à la Tradition et l’ouverture aux hommes de notre temps. Ne laissons pas croire que la crise actuelle est due au Concile Vatican II. Saint Jean-Paul II a dit que ce que l’Esprit-St disait aux baptisés se trouvait dans le Concile Vatican II. Cette conviction est toujours vraie et c’est notre conviction.
Le Pape François nous invite à rayonner la joie de l’évangile et à avoir le souci des pauvres. Jésus, dans l’évangile, nous invite à prier le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Il nous appelle donc à obtenir les vocations sacerdotales et missionnaires dont notre Eglise a un urgent besoin pour la nouvelle évangélisation. Jésus a envoyé en mission, en plus des 12 apôtres, 72 disciples. Il leur a demandé de vivre l’esprit évangélique avant d’annoncer la paix. Il nous fait comprendre que l’évangélisation s’accomplit par le témoignage de la vie et la parole.
La proposition de l’évangile, nous avertit Jésus, ne sera pas acceptée par tous. Osons et vivons l’évangile, soyons détachés du résultat : beaucoup accueilleront le don de la Foi si nous sommes des apôtres fidèles. Mère Marie-Augusta appelait ses enfants spirituels à exercer sans se lasser l’apostolat irrésistible de l’Amour. Soyons des instruments actifs de la nouvelle évangélisation dans l’unité avec le Pape François et les évêques du monde entier.
Bannissons l’esprit critique et cessons de dire : le monde ne s’est pas converti, l’Eglise est de plus en plus minoritaire en notre pays. Ayons confiance dans la prophétie de Fatima : le triomphe du Cœur Immaculé de Marie se prépare, même si nous pouvons avoir l’impression que Satan règne toujours plus en notre monde.
Saint Paul, dans sa lettre aux Galates, nous indique la voie sûre pour rester fermes dans la Foi en ce temps de grande tempête : la Croix de Jésus, son seul orgueil. Jean-Paul II disait que la mission maternelle de la Vierge Marie précédait la mission des apôtres. Il voulait nous faire comprendre que la fécondité de la mission ne dépendait pas d’abord de l’action, mais de l’union à Jésus.
La mission apostolique est nécessaire : si aucun apôtre n’évangélise qui croira ? Prions donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson et soyons davantage conscients que le renouveau de notre Eglise de France, de l’Europe et de l’Eglise universelle ne peut pas advenir sans de nouvelles vocations sacerdotales et religieuses. Ces vocations ont besoin pour naître et se développer de saintes familles à l’image de la Sainte Famille.
Ne nous décourageons pas, gardons confiance et demandons à Jésus et à Notre-Dame des Neiges la grâce de privilégier la joie et l’espérance sur la tristesse et l’angoisse. Les évêques de Vatican II étaient conscients de la grave crise qui menaçait le monde : la guerre nucléaire. Ils ont voulu donner ce message au monde : Gaudium et Spes. Merci de prier Notre-Dame des Neiges pour nous et avec nous afin que nous soyons en ce mois de juillet les témoins de la joie et de l’espérance.