Et Dieu vit que cela était très bon !
Une écologie sans Dieu risque de devenir idôlatrie
L’écologie et l’adoration de Dieu
- Tout ce que Dieu a fait est bon, les vivants dans les eaux, dans les airs et sur la terre.
La bonté de la nature est selon le dessein de Dieu créateur. C’est pourquoi l’écologie va avec l’adoration. Par contre une écologie sans Dieu risque fort de devenir de l’idolâtrie.
Le 6ème jour Dieu crée l’homme et Dieu dit à l’homme : « Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
- Que l’homme cultive la terre et domine les animaux fait partie de l’écologie : réduire l’homme à une espèce comme les autres n’est pas de l’écologie, c’est l’idolâtrie des bêtes.
- Certains parlent des droits des animaux ou du droit des arbres. Cela est faux car pour être sujet de droit, il faut être une personne. Le philosophe Kant disait avec justesse que seule la personne ne peut être utilisée comme un pur moyen, elle a valeur de fin en soi. Cela vient du fait que seule la personne peut disposer d’elle-même et qu’elle est faite pour la plénitude divine : la réduire au rang de pur moyen, c’est donc réduire la plénitude divine au rang de pur moyen. La personne jouit donc d’une dignité inaliénable
- Seule la personne a des droits : Dieu a des droits, il a même tout droit sur nous ; les anges et les hommes ont des droits, mais ni les animaux, ni les plantes n’ont des droits. Précisément Dieu a demandé à l’homme des les « dominer »
- Si l’homme est maître de la création, il la domine, mais selon Dieu. Cela demande encore l’adoration pour être bien compris. L’adoration de Dieu qui nous constitués maître de la nature permet de comprendre que la domination n’est ni exploitation qui détruit la nature, ni sacralisation de la nature au point de ne plus oser y toucher.
Dieu dit à l’homme : Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la
- Estimer qu’il y a trop d’hommes sur la terre et que cela détruit l’équilibre de la nature n’est pas de l’écologie, c’est idolâtrie de la nature.
- On trouve grotesque les anciens cultes où l’on adorait la représentation d’un animal, mais certaines revendications soi-disant écologiques reprennent ces cultes sous une nouvelle forme.
L’homme, selon Dieu
Pour les vivants, le récit biblique énonce la création comme une œuvre qui semble extérieure à Dieu. En effet, Dieu dit : que cela soit et cela fut. Pour l’homme, Dieu semble au contraire comme rentrer en Lui-même : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. »
Et le récit continue : Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Il y a le pluriel de Dieu qui dit « Faisons », il y a le pluriel humain « homme et femme ». La Trinité qui est pluralité de personnes, crée l’homme et la femme comme pluralité de personnes.
Ainsi, l’homme est à l’image et ressemblance de Dieu, non seulement en raison de son âme spirituelle dotée d’intelligence et de liberté, mais aussi en raison de la complémentarité homme-femme dans leurs relations interpersonnelles.
Il faut ajouter que Dieu dit à l’homme et à la femme : Soyez féconds et multipliez-vous. C’est là encore une façon d’être à l’image de Dieu, car Dieu est Amour, il est don. L’homme et la femme sont aussi à l’image de Dieu en se donnant pour le bien de leurs enfants.
Après la création de l’homme, la Genèse nous dit que Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon. Cela permet encore de souligner que la véritable écologie se dot de reconnaître la place éminente de l’homme dans l’ensemble de la création, qui est bonne alors que l’homme est très bon.
Enfin, il y a le septième jour, que Dieu bénit et sanctifie. C’est le jour consacré à Dieu qui parque l’achèvement de la création et tout particulièrement de la création de l’homme. Ce jour consacré à Dieu exprime la grande dignité de l’homme qui est fait pour vivre en Dieu.
On peut conclure en citant Saint Paul : Tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu (I Cor 3, 22-23).