Jésus vrai Homme et vrai Dieu

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Homélie du dimanche 12 août 2012.

Début de la Messe : nous accueillons avec joie tous ceux qui viennent passer leurs vacances en notre région et qui veulent confier leurs intentions à Notre-Dame des Neiges. Au début de cette Messe dominicale, demandons au Cœur immaculé de Marie de nous aider à ouvrir nos cœurs et nos esprits pour mieux comprendre la Parole de Dieu et mieux nous nourrir du Saint-Sacrement.

Homélie : l’évangile de nos dimanches d’été en cette année B est le chapitre 6 de Saint Jean : le discours du pain de vie. Nous venons de vivre notre Retraite avec 44 Retraitants sur les écrits de Saint Jean. Nous avons médité attentivement sur le texte de ce dimanche. Il est important de toujours mieux le comprendre afin de répondre à cette question fondamentale : qui est Jésus pour moi ?

En ce dimanche des vacances, l’Eglise nous invite à réfléchir : Jésus est-il seulement pour moi un grand humaniste, le modèle des écologistes, un non-violent, un alter-mondialiste, un non-conformiste, voire un libéral ? Saint Jean, en ce dimanche, nous révèle plusieurs aspects du mystère de Jésus. Il est, c’est vrai, véritablement homme. Il est l’homme parfait. De ce fait, tout homme, qui a un idéal élevé, peut le prendre comme modèle parce qu’Il a pleinement vécu sa vie d’homme dans la vérité, la justice, la liberté, l’amour et la miséricorde. Mais Jésus n’est pas seulement vrai homme. Il est aussi vrai Dieu. Ses contemporains, cependant, ne veulent pas croire cela. Ils récriminent contre Jésus en disant : nous connaissons bien son père et sa mère, comment peut-Il dire : « je suis descendu du Ciel » ? Comprenons leurs difficultés : pendant trente années, Jésus avait vécu une vie tellement pauvre et humble à Nazareth avec la Sainte Vierge et Saint Joseph. Qui pouvait imaginer qu’il pouvait être le Fils unique de Dieu ? Il allait à la Synagogue de Nazareth et Il ne prenait jamais la parole. Il se contentait d’écouter le chef de la synagogue et il se tenait humblement avec les autres hommes ! Cet homme, si humble, qui n’avait jamais fait parler de Lui pendant 30 années pouvait-Il descendre du Ciel ? Notre Seigneur comprenait bien les difficultés de ceux qui récriminaient contre Lui : « personne ne peut venir à moi si le Père ne l’attire vers moi ». Pierre, à Césarée de Philippe, avait reçu une grâce du Père pour confesser : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Jésus lui avait fait comprendre qu’il n’aurait jamais pu dire cela si son Père ne l’avait pas éclairé intérieurement. Il dit, aujourd’hui : tout homme qui écoute les enseignements de Dieu le Père vient à Lui. Celui qui croit en moi a la vie éternelle. Prenons au sérieux ces paroles ! Qu’est la vie éternelle ?

Tout homme sait ce qu’est la vie. Nous désirons vivre et nous voudrions ne pas connaître la mort. Des scientifiques cherchent à mettre au point des techniques pour renouveler nos cellules afin de vivre pour toujours. On parle de médecine régénérative. Mais la réalité est là et bien là : tout homme est mortel ! La vie éternelle n’est pas cette vie humaine à jamais régénérée, mais la participation à la vie bien supérieure qu’est la vie de Jésus ressuscité ! La science et les techniques ont fait des progrès gigantesques, que nous admirons, mais elles ne pourront pas permettre à l’homme de vivre une vie immortelle, parce qu’elles n’en ont pas le pouvoir. Jésus, Lui, peut donner à l’homme la vie éternelle, parce qu’Il en a le pouvoir : Il est le Fils de Dieu, Il est la Vie ! Il ne ment donc pas lorsqu’Il dit, en ce dimanche : « je suis le pain de la vie, qui descend du Ciel, celui qui en mange ne mourra pas, mais vivra éternellement ». Emerveillons-nous et renouvelons notre foi et notre espérance. Ce que Jésus a annoncé pendant sa vie publique : « le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour que le monde ait la vie » s’est réalisé le Jeudi Saint et se réalise à chacune de nos Messes.

Nous ne sommes pas réunis en ce dimanche pour nous souvenir d’un évènement qui a eu lieu, il y a 2000 ans, mais pour célébrer la présence parmi nous de Jésus ressuscité qui, dans le Sacrement de l’Eucharistie, est réellement présent avec Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa divinité et qui se donne à nous dans la communion !

Ce pain du Ciel avait déjà permis au prophète Elie, fuyant Jézabel, de marcher 40 jours et 40 nuits. Ce pain du Ciel qu’est Jésus a permis à Saint Paul et à tous les Saints d’imiter Dieu et de vivre dans l’amour comme le Christ. La Vierge Marie, jusqu’au jour de son Assomption que nous allons fêter ce mercredi, a vécu à Ephèse, pendant les dernières années de sa vie, dans la Foi, l’espérance et la charité en se nourrissant de l’Eucharistie que lui donnait Saint Jean. Demandons-lui la grâce, en ce dimanche, de vivre davantage la vraie vie : la vie avec Jésus. Vous venez vous reposer dans notre belle région et nous en sommes très heureux. Vous avez besoin de repos pour vos corps, vous avez besoin de calme et d’air pur. Profitez bien de vos vacances pour vous reposer, mais nous prions pour que vous découvriez le trésor des trésors que Dieu veut vous donner : la vie éternelle. Chaque jour, si vous le voulez, vous pouvez participer au Don que Jésus fait de Lui-même au cours de la Messe : comprenez-le c’est le plus grand de tous les dons. La Famille de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus participait chaque jour à la Messe et disait en famille, chaque jour, le chapelet. Découvrez cette sainte famille et imitez-la, vous trouverez alors le vrai bonheur dès cette terre.

Je voudrais ajouter encore un mot sur les Jeux Olympiques. Vous savez que j’aime le sport. J’ai été moi-même sportif, mais un « petit sportif ». J’étais, comme tout sportif, habité par la passion de gagner. La devise des Jeux Olympiques me faisait rêver : toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus vite. La joie de nos sportifs français qui ont gagné des médailles me donne de la joie, mais n’oublions pas, cependant, que le sport n’est pas une religion. Le sportif, quel qu’il soit, n’est pas un Dieu ! Il a fait des sacrifices énormes pour atteindre le plus haut niveau, mais bientôt quelqu’un d’autre sera plus fort que lui. Le sport, cependant, peut aider l’humanité à bannir à jamais la guerre s’il sert vraiment l’humanité. Il peut permettre à l’homme de se dépasser mais il doit aussi l’aider à respecter l’adversaire et même à l’admirer lorsqu’il est plus fort que lui. Que les efforts des sportifs nous stimulent à désirer aller toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus fort dans la Foi, l’espérance et la charité. Soyons en imitant Jean-Paul II, le grand sportif de Dieu, des sportifs de Dieu !

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