Le véritable esprit du Concile Vatican II

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Homélie du 11 octobre 2015. Selestat. Bien chers amis de Notre-Dame des Neiges du Grand Est de la France ! C’est toujours une grande joie pour nous de célébrer la Messe dominicale en cette église Sainte Antoine. En ce dimanche en l’honneur de Notre-Dame des Neiges, nous prions pour le Synode sur la famille et la Mission en entrant dans la semaine missionnaire. N’oublions pas, en ce 11 octobre, la Fête du Bon Pape Jean. La date de sa Fête coïncide avec le début du Concile Vatican II, que Jean XXIII a eu l’audace de convoquer pour répondre à un appel du Saint-Esprit, le 11 octobre 1962, jour où l’on célébrait Marie, Mère de Dieu. Notre dimanche en l’honneur de Notre-Dame des Neiges se vit ainsi en un jour très important pour l’Eglise qui doit s’efforcer, sans se lasser, de mettre en œuvre ce Concile à la suite de Paul VI  St Jean-Paul II, Benoît XVI et François. La crise progressiste moderniste, qui a suivi ce Concile, n’est pas due au Concile en lui-même mais aux idéologies qui, sous le prétexte d’esprit du Concile et d’ouverture au monde, ont désacralisé la Liturgie et fait entrer des nouveautés théologiques, exégétiques et morales en contradiction avec la Tradition de l’Eglise. Des baptisés ont perdu confiance en l’Eglise, d’autres ont laissé tomber la pratique religieuse et, peu à peu, ont oublié les engagements de leur baptême jusqu’à vivre comme si Dieu n’existait pas. Le progressisme moderniste a engendré l’intégrisme qui refuse le Concile Vatican II. Ne nous laissons influencer par ces deux tendances opposées et ayons confiance en ce Concile, qui doit être interprété selon l’herméneutique de la continuité proposée par Benoît XVI, dans la fidélité à la grande Tradition de l’Eglise. Les divisions et les oppositions entre cardinaux et évêques au sujet de la famille révèlent que la crise post-Vatican II n’est pas encore surmontée. Notre Pape François nous invite à prier ardemment pour le Synode en cours mais aussi pour le Jubilé de la Miséricorde qui va commencer en ce 8 décembre, au jour anniversaire de la clôture de Vatican II. Puisse le Cœur Immaculé de Marie permettre, en cette année de la Miséricorde, un vrai et sincère examen de conscience de tous les membres de l’Eglise afin que les divisions soient enfin surmontées et que le Concile Vatican II puissent porter tous ses fruits pour l’union des hommes à Dieu et l’unité des hommes entre eux. Le Cardinal Robert Sarah, dans son livre « Dieu ou rien », interprète droitement la pensée de Jean XXIII au moment où il ouvre le Concile. Il ne s’agit pas d’adapter l’enseignement de l’Eglise à l’esprit du monde, mais de permettre aux hommes de notre temps de s’ouvrir à Dieu, de retrouver Dieu sans lequel la vie humaine n’a pas de sens. L’homme post-moderne, qui a perdu le sens de Dieu, mais aussi le sens de l’homme et le sens de la famille, a besoin de l’Eglise pour retrouver le seul fondement de la paix et de la coexistence pacifique entre toutes les Nations : Dieu ! Sans Dieu, en effet, qu’est la famille, qu’est l’homme, qu’est l’humanité ? Nous ne sommes pas un conglomérat d’individus qui seraient fermés sur eux-mêmes et qui ne rechercheraient que la satisfaction de leurs intérêts propres. Nous sommes membres d’une famille : la famille humaine, issue d’un couple unique : Adam et Eve et appelée à devenir, en Jésus et en la Vierge Marie, le nouvel Adam et la nouvelle Eve, la famille de Dieu. Notre Pape François a compris l’urgence actuelle de la mission de l’Eglise : annoncer joyeusement et fidèlement le plan de Dieu sur la famille. Prions, comme il nous le demande sans cesse, le Cœur Immaculé de Marie pour lui afin qu’il imite le courage de Paul VI qui a promulgué l’Encyclique Humanae Vitae, en 1968, sans craindre d’aller à contre-courant. Des lobbys à l’extérieur et à l’intérieur de l’Eglise font pression sur le Synode et sur le Pape pour que l’Eglise accepte la déconstruction de la famille, la défiguration de l’amour, la désacralisation de la vie. Il faudra à notre Pape François le courage des martyrs pour rappeler le plan de Dieu sur la famille, l’amour et la vie. Ses prédécesseurs ont eu ce courage. L’Esprit-Saint lui donnera la force pour exercer ce courage, mais nous devons beaucoup prier pour lui ! La première lecture de ce dimanche révèle que la sagesse est plus importante que l’or ou tous les biens de la terre. Puisse la Sagesse de Dieu éclairer notre Saint-Père et tous les évêques du monde en ce temps de combat où Satan veut imposer une création alternative ! La deuxième lecture rappelle avec clarté que la Parole de Dieu est vivante et efficace. L’Eglise ne peut pas changer son enseignement sur la famille, car elle est liée à la Parole de Dieu ! La famille est une institution divine. Satan ne pourra pas la détruire. Aucun parlement humain n’a l’autorité pour changer ses lois ! L’évangile de ce dimanche nous est bien connu. Saint Jean-Paul II l’a commenté tant et tant de fois avec les jeunes ! Il s’agit de l’évangile du jeune homme riche qui demande à Jésus ce qu’il doit faire pour hériter de la vie éternelle. Jésus lui dit d’observer les commandements de Dieu. Le jeune homme répond qu’il les observe depuis sa jeunesse. Jésus le regarde et l’aime. Il lui dit : « une seule chose te manque, va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et suis-moi ! » Mais ce jeune homme était trop attaché à l’argent. Il a préféré ses biens à Jésus et il est reparti tout triste. Les disciples ont été déconcertés et déroutés par cet évènement et par les paroles de Jésus. Mais Notre-Seigneur a voulu les réconforter. Vous qui m’avez suivi, vous recevrez le centuple, dès cette terre. Puissent tous les jeunes appelés par Jésus au sacerdoce et à la vie religieuse faire une totale confiance en Notre-Seigneur. Rien n’est impossible à Dieu. Il peut faire des pauvres instruments que nous sommes des apôtres de Son Amour, de sa Vérité, de Sa Miséricorde. Nous pouvons en témoigner ! Prions beaucoup en cette semaine pour les vocations sacerdotales et religieuses et n’ayons pas peur de dire que répondre à l’appel de Jésus est source de grande joie ! J’ai reçu un appel d’un évêque du Nord Est de l’Inde. Il a besoin de 20 000 euros pour construire 4 salles de catéchisme pour évangéliser des Hindous qui veulent connaître Jésus et Le suivre. Notre quête et nos quêtes en tous nos foyers en ce dimanche seront intégralement reversées à cet évêque que je connais personnellement et qui fait partie du MSM. Merci de votre générosité. Puisse Notre-Dame des Neiges vous combler de grâces en ce dimanche !

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