On ne peut pas se dire catholique et refuser d'obéir au pape

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Homélie du dimanche 24 août 2014

Nous vivons, ce dimanche, la première Retraite et la Communauté et nous demandons à Dieu la grâce de la vraie joie. Ne sommes-nous pas irréalistes de demander la joie en ces temps si troublés ? Non, bien évidemment, car Dieu, par Vatican II, demande à tous les baptisés d’être témoins de la joie et de l’espérance malgré les tristesses et les angoisses de notre temps. Le fondement de notre joie et de notre espérance est Jésus, le Rocher de l’espérance ! Saint Paul, dans la deuxième lecture de ce dimanche, nous invite à nous réjouir profondément en Dieu : tout est de Lui, par Lui et pour Lui. A Lui la gloire pour l’éternité ! Jean-Paul II avait la même confiance que Saint Paul et c’est pour cela qu’il a commencé son Pontificat par ces paroles : « N’ayez pas peur ! ».Paul VI, qui va être béatifié le 19 octobre prochain, en pleine tourmente des années 70, invitait les chrétiens à se réjouir dans le Seigneur ! Oui, réjouissons-nous dans le Seigneur parce que Dieu est Tout Puissant : Il est notre Créateur, Il est notre Rédempteur.

La première lecture de ce dimanche devrait faire réfléchir tous les Chefs d’Etat. Dieu va chasser de son poste de gouverneur Shebna pour donner l’autorité sur son peuple à Eliakim qui le gouvernera comme un père et non comme un politicien qui ne cherche que ses intérêts ou ceux d’un lobby financier ou idélogique. Dieu donnera à ce nouveau gouverneur la clé de la maison de David, Il le rendra stable et ferme. Cette première lecture a été choisie parce qu’elle trouve son accomplissement en l’évangile de ce dimanche. Jésus promet à Pierre, le Rocher, de lui donner les clés du Royaume des Cieux ! Tout ce qu’il liera sur la terre sera lié dans les Cieux et tout ce qu’il déliera sur la terre sera délié dans les Cieux ! Avons-nous mesuré le pouvoir exceptionnel donné par Jésus à Pierre ? Plusieurs ici ont entendu le Père parler de Pierre le Rocher. Nous voulons continuer à avoir sa confiance dans la dévotion aux trois blancheurs : Jésus, la Vierge Marie et le Saint-Père. On ne peut pas se dire « catholique » et refuser d’obéir au Saint-Père qui reçoit de Jésus le pouvoir des clés. Il est bon de rappeler qu’après le Concile Vatican II deux sortes de contestation du Saint-Père ont vu le jour : la contestation progressiste qui a engendré la contestation intégriste. Le Père, ici, a tenu bon pour refuser ces deux contestations et vouloir la fidélité, dans l’humble confiance aimante, au Successeur de Pierre. Il a eu confiance en Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI. Aujourd’hui, Pierre en notre temps est notre Pape François. Il n’a pas le même tempérament que ses prédécesseurs, il n’a pas la même manière d’agir, mais il a les grâces d’état de Pierre. Jésus lui a confié les clés du Royaume des Cieux. Nous voulons et devons le soutenir par nos prières et nous accueillerons ses décisions magistérielles avec confiance.

En ce 24 août, Fête de l’apôtre St Barthélémy, nous demandons la grâce du zèle missionnaire au Cœur de Jésus et à Notre-Dame des Neiges. Les apôtres n’ont pas été appelés par Jésus parce qu’ils étaient meilleurs que les autres mais parce que Notre-Seigneur les a aimés d’un amour miséricordieux. Malgré leurs pauvretés personnelles, Sa Puissance s’est déployée dans leurs faiblesses ! Merci de bien prier afin que nous ayons une plus grande confiance en la grâce de Jésus qui veut se servir des pauvres instruments que nous sommes pour faire l’œuvre de Son Amour !

Le 24 août 1997, nous avons vécu à Paris un moment historique avec le sommet des JMJ. Jean-Paul II disait aux jeunes du monde entier mais aussi aux baptisés français :

L'homme cherche Dieu. L'homme jeune comprend au fond de lui-même que cette recherche est la loi intérieure de son existence. L'être humain cherche sa voie dans le monde visible; et, à travers le monde visible, il cherche l'invisible au long de son voyage spirituel. Chacun de nous a son histoire personnelle et porte en lui-même le désir de voir Dieu, un désir que l'on éprouve en même temps que l'on découvre le monde créé. Ce monde est merveilleux et riche, il déploie devant l'humanité ses innombrables richesses, il séduit, il attire la raison autant que la volonté. Mais, en fin de compte, il ne comble pas l'esprit. L'homme se rend compte que ce monde, dans la diversité de ses richesses, est superficiel et précaire; en un sens, il est voué à la mort. Nous prenons davantage conscience aujourd'hui de la fragilité de notre terre, trop souvent dégradée par la main même de l'homme à qui le Créateur l'a confiée... Plus longue est la vie de l’homme, plus l'homme ressent sa propre précarité, plus il se pose la question de l'immortalité : qu'y a-t-il au-delà des frontières de la mort? Alors, au fond de l'être, surgit la question posée à Celui qui a vaincu la mort : "Rabbi, où demeures-tu?" Maître, toi qui aimes et respectes la personne humaine, toi qui as partagé la souffrance des hommes, toi qui éclaires le mystère de l'existence humaine, fais-nous découvrir le vrai sens de notre vie et de notre vocation ! Chers jeunes, votre chemin ne s'arrête pas ici. Le temps ne s'arrête pas aujourd'hui. Partez sur les routes du monde, sur les routes de l'humanité, en demeurant unis dans l'Église du Christ! Continuez de contempler la gloire de Dieu, l'amour de Dieu; et vous serez éclairés pour bâtir la civilisation de l'amour ».

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