Messe d’envoi du rassemblement des jeunes de Pentecôte 2012.
Mot d’introduction : notre Messe d’envoi est en l’honneur du Cœur immaculé de Marie, Notre-Dame des Neiges. Les lectures seront celles prévues par la Liturgie de l’Eglise en ce lundi de la 8e semaine du temps ordinaire. Nous désirons rendre grâces à Dieu avec vous tous, nos jeunes amis, pour ce que nous venons de vivre, en communion avec nos Père et Mère qui ont obéi à la Volonté de Dieu en acceptant d’être les Père et Mère de cette œuvre du Cœur de Jésus qu’est la Famille Missionnaire de Notre-Dame, encordée à Notre-Dame des Neiges et appelée à vivre la mission des apôtres de l’Amour au service de l’Eglise et du Pape.
Préparons-nous à la célébration de cette Messe d’envoi et d’action de grâce en reconnaissant, une fois encore, que nous sommes pécheurs.
" Pourquoi le Christ dialogue-t-il avec ce jeune homme ? demandait ce bienheureux Pape, parce que “le jeune” est en train de “se former”. C’est une période particulièrement importante, riche et décisive. (Dans le dialogue avec le jeune homme riche), le Christ ne répond pas seulement à la question de savoir si on peut être heureux, mais il dit davantage : comment on peut être heureux, à quelle condition.
La réponse du Christ comprend deux parties : observer les commandements et suivre Jésus. Vous exprimez votre préoccupation en voyant que les commandements sont difficiles, et que les jeunes pourraient, précisément pour cette raison, se détourner de l’Eglise. L’homme se réalise lui-même seulement dans la mesure où il sait s’imposer des exigences à lui-même. Dans le cas contraire, il s’en va “tout triste”, comme nous venons de le lire dans l’évangile. La permissivité morale ne rend pas les hommes heureux. La société de consommation ne rend pas les hommes heureux. Elles ne l’ont jamais fait. Dans la seconde étape du dialogue avec le jeune homme riche, le Christ dit: “Si tu veux être parfait... viens et suis-moi”. Ce “viens et suis-moi” est un point central et culminant de tout cet épisode. Ces paroles indiquent qu’on ne peut pas apprendre le christianisme comme une leçon composée de chapitres nombreux et divers, mais qu’il faut toujours le lier avec une Personne, avec une personne vivante : avec Jésus-Christ. Jésus-Christ est le guide, il est le modèle. On peut l’imiter de diverses manières et dans des mesures diverses. On peut de diverses manières et dans des mesures diverses faire de Lui la “Règle” de sa propre vie. Chacun de nous est comme un “matériau” particulier dont on peut - en suivant le Christ - tirer cette forme concrète, unique et absolument singulière de la vie qu’on peut appeler la vocation chrétienne. Ce “suis-moi” du Christ de l’évangile, disait Jean-Paul II, est et demeure la vocation sacerdotale ou la vocation à la vie consacrée selon les conseils évangéliques. J’ai toujours vivant dans ma mémoire ce développement intérieur à la suite duquel “j’ai entendu” l’appel du Christ au sacerdoce. Ce “viens et suis-moi” particulier. En vous confiant ceci, je vous invite à bien prêter l’oreille, chacun et chacune d’entre vous, à ces paroles évangéliques. C’est par là que se formera jusqu’au fond votre humanité, et que se définira la vocation chrétienne de chacun d’entre vous. Et peut-être à votre tour entendrez-vous aussi l’appel au sacerdoce ou à la vie religieuse. La France, jusqu’à il y a peu de temps encore, était riche de ces vocations. Elle a donné entre autres à l’Eglise tant de missionnaires et tant de religieuses missionnaires ! Certainement, le Christ continue à parler sur les bords de la Seine, et Il adresse toujours le même appel. Ecoutez attentivement. Il faudra toujours qu’il y ait dans l’Eglise ceux qui “ont été choisis parmi les hommes”, ceux que le Christ établit, d’une manière particulière, “pour le bien des hommes” et qu’il envoie aux hommes. Si vous me demandez : “Que devons-nous faire dans l’Eglise, surtout nous, les jeunes?”, je vous répondrai : apprendre à connaître le Christ. En Lui l’homme, sur lequel pèsent ses limites, ses vices, sa faiblesse et son péché, devient vraiment “l’homme nouveau”, l’homme “pour les autres”, la gloire de Dieu, “l’homme vivant”. Si cela est vrai, tout comme il est vrai que l’Eglise, au sens hiérarchique, est dirigée par les successeurs des Apôtres et donc par les hommes, il est certainement d’autant plus vrai que, au sens charismatique, les femmes la “conduisent” tout autant, et peut-être encore plus : je vous invite à penser souvent à Marie, la Mère du Christ ».''
Je ne commenterai pas longuement la première lettre de Saint Pierre, je vous invite à la méditer après ce rassemblement. L’apôtre Pierre nous invite à bénir Dieu parce que, par les mérites de Jésus et le don du Saint-Esprit, Il nous a fait renaître. Nous sommes sûrs d’obtenir un héritage unique : le Salut éternel dans le Royaume des Cieux ! Vous tressaillez de joie, dit Saint Pierre, même s’il faut encore être attristés par des épreuves. Mais ces épreuves ne seront pas des châtiments de Dieu pour nous punir, elles vérifieront au contraire la qualité de notre Foi et nous permettrons de témoigner de Jésus. On dirait vraiment que Saint Pierre a participé à notre rassemblement ! Il vient de dire à chacun de nous ces paroles qui nous touchent en profondeur : vous aimez Jésus sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore et vous tressaillez d’une joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre salut, qui est l’aboutissement de votre foi ! Merci Jésus ! Merci Dieu notre Père ! Merci Esprit Saint ! Merci Notre-Dame des Neiges, vous qui avez si bien veillé maternellement sur nous en ce beau rassemblement de Pentecôte ! Demeurons dans la joie de l’Esprit Saint !
