Témoignons sans peur de la vérité, peu importent louanges ou critiques !
Homélie du 14e dimanche ordinaire, 5 juillet 2015
Bien chers amis, nous sommes très heureux, en ce dimanche, d’accueillir les enfants de la colonie, qui vont nous faire du bien et nous rajeunir en nous apportant la joie, la fraîcheur de leur cœur pur, l’innocence de Dieu. Merci Dieu notre Père, merci Jésus, merci Notre-Dame des Neiges, merci à nos Père et Mère, sans qui cette colonie n’existerait pas !
La première lecture de ce dimanche révèle la difficulté de la mission de tous les prophètes, qui doivent parler sans peur au nom de Dieu et dénoncer les désobéissances à la Loi de Dieu. Le prophète doit souvent aller à contre-courant. Il ne peut pas alors plaire à ceux qui ont l’esprit du monde et qui sont mondains. Tous les prophètes ont été contredits et persécutés.
L’évangile de ce dimanche révèle qu’il en a été ainsi pour Jésus, Lui-même. Il n’a pas été accueilli à son village : Nazareth. Ses compatriotes n’ont pas accepté Sa mission. Pendant les années de Sa vie cachée, Il n’avait jamais pris la parole à la Synagogue et Il s’était contenté de participer humblement aux prières officielles en étant assis au milieu des hommes de Nazareth. Ses compatriotes se scandalisent, le jour où Il prêche dans cette même Synagogue : « D’où cela lui vient-il ? D’où lui vient sa Sagesse ? Comment peut-Il faire tous ces miracles ? N’est-Il pas le charpentier, le fils de Marie, ses cousins et cousines ne sont-elles pas de chez nous ? » Jésus souffre, c’est évident, de l’attitude des habitants de Nazareth qu’Il aime. Il leur dit : « un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison ». Il est navré de leur manque de Foi et Il ne peut pas faire de miracle à Nazareth où Il a exercé pendant tant d’années le métier de charpentier en vivant humblement la vie de la Sainte Famille sans faire de bruit. Notre Pape François ne cesse de nous inviter à imiter Jésus. Il nous appelle à annoncer comme Jésus l’évangile en n’ayant pas peur d’aller à contre-courant. Peu importe que l’on soit louangé ou critiqué ! Témoignons de la Vérité révélée dans la douceur de l’amour !
La deuxième lecture doit nous aider à embrasser la croix que Jésus permet. Saint Paul a eu une grande croix à porter : un envoyé de Satan le souffletait dans sa chair. Dieu a permis cette épreuve pour garder son apôtre dans l’humilité. Saint Paul a demandé à Jésus d’en être délivré. Mais Notre-Seigneur lui a dit : « Ma grâce te suffit, ma puissance se déploie dans la faiblesse ». Comprenons la leçon et imitons les saints en acceptant notre croix. Annonçons sans peur l’évangile en nous appuyant, non sur notre force, mais sur la Puissance du Cœur de Jésus.
Ce temps des vacances est marqué par des évènements dramatiques. L’Etat Islamique ne cesse de multiplier les actes d’horreur et de barbarie pour faire peur. Les dictateurs du relativisme, quant à eux, ne cessent d’imposer leur colonisation idéologique. Dans quelques années, deux milliards d’enfants innocents auront été légalement tués dans le sein de leur maman ! Le Cardinal Caffara, l’un des théologiens de Jean-Paul II, vient de lancer un grave avertissement à l’Europe :
« L’Europe est en train de mourir. Peut-être même n’a-t-elle aucune envie de vivre, car il n’y a pas de civilisation qui ait survécu à la glorification de l’homosexualité. Comment est-il possible que dans l’esprit de l’homme puissent s’obscurcir des évidences aussi originelles, comment est-ce possible ? Et je suis arrivé à cette réponse : tout cela est une œuvre diabolique. Littéralement. C’est le dernier défi que le diable lance au Dieu créateur, en lui disant : «Je vais te montrer comment je construis une création alternative à la tienne et tu verras que les hommes diront : on est mieux ainsi. Toi, tu leur promets la liberté, je leur propose d’être arbitres. Toi, tu leur donnes l’amour, moi je leur offre des émotions. Tu veux la justice, et moi, l’égalité parfaite qui annule toute différence».
Prenons très au sérieux cet avertissement et comprenons que nous sommes en présence d’une véritable conspiration en vue d’imposer à tous les Etats du monde les antivaleurs qui contredisent les valeurs non-négociables et la Loi naturelle, dont le fondement est Dieu. Le Cardinal Sarah a raison : Dieu ou rien ! Il est temps de nous réveiller et de témoigner courageusement de Jésus, Voie, Vérité et Vie.
Nous confions à vos prières la Session de Sens sur la Famille, Joie et Espérance de l’humanité et de l’Eglise. Puisse-t-elle permettre aux participants d’être courageux pour collaborer avec Jésus au triomphe du plan de Dieu sur la famille, le bel amour et le respect inconditionnel de la vie. Nous sommes de pauvres instruments, mais nous avons la conviction que le Cœur Immaculé de Marie triomphera et que la civilisation de l’amour s’édifiera malgré Satan et les idéologues du gender et du relativisme. N’oublions pas, enfin, en ce temps de grave crise, le conseil éclairé de notre Pape François pour vivre dans la sérénité : louons Dieu, chaque jour et plusieurs fois par jour, en disant à la suite de Saint François : laudato si ! Puisse ce temps d’été obtenir à tous, par Jésus et Notre-Dame des Neiges, des grâces de joie, de paix du cœur et d’amour. Ne soyons pas des baptisés tristes, mais que tous puissent dire en voyant la joie de Dieu sur nos visages : l’Amour de Dieu est si merveilleux, ouvrons-Lui grand notre cœur !