Samedi 6 juin : le pardon vendéen

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Neuvaine du 19 avril au 19 juin 2020

en préparation à notre consécration aux Cœurs de Jésus et de Marie

Samedi 6 juin : « Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font… »

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Jn 13, 34

Le Catéchisme de l’Eglise catholique enseigne (n°2842) : « Observer le commandement du Seigneur est impossible s’il s’agit d’imiter de l’extérieur le modèle divin. Il s’agit d’une participation vitale et venant du fond du cœur, à la Sainteté, à la Miséricorde, à l’Amour de notre Dieu. Seul l’Esprit qui est notre Vie (Ga 5,35) peut faire « nôtres » les mêmes sentiments qui furent dans le Christ Jésus. Alors l’unité du pardon devient possible, « nous pardonnant mutuellement « comme » Dieu nous a pardonnés dans le Christ » (Ep 4, 32)

Accueillons avec reconnaissance le témoignage poignant de nos frères Vendéens sous la Terreur de la Révolution française.

La vidéo

Pour aller plus loin...

Il est intéressant de consulter l’ouvrage dont nous avons parlé lors de ce témoignage : « Vendéennes – 1793-1832 » Comte de Chabot – 1902. Publié sous les auspices de la Société Bibliographique

On pourra écouter la bouleversante histoire d’André Ripoche. Se reporter à l’intervention d’Olivier et Lucie de Charrette au cours de la session de Sens en juillet 2018, à partir de la minute 16’48

Nous aimerions finir avec ce noble exemple d’une mère et de sa fille tirée des mémoires de la Comtesse de Cambourg :

« Au moment où la Comtesse allait terminer ses attachants et cruels souvenirs, elle pose sa plume, et s’adressant à sa petite fille, elle termine son récit par cette phrase si simple et pleine de larmes : « Je finis d’écrire, ma chère enfant, je ne puis en dire plus long. » Voici donc : « Une pauvre paysanne et sa fille, faites prisonnières au moment où elles venaient de porter le dîner de Mr l’Abbé Mongazon, caché dans un champ d’ajonc, entendirent les soldats manifester à leur égard les intentions les plus viles. Epouvantées de ses infâmes propos : « Marie – dit la mère à voix basse, veux-tu mourir (plutôt que l’on attente à ta pureté) ! » « Oh ! oui, je ne demande pas mieux ! » Aussitôt elles refusent de marcher : on veut les y obliger, mais elles s’accrochent aux branches d’arbres du chemin, aux ronces et aux racines. Leur résistance irrite les soldats ; ils les frappent à coup de crosse, de sabre et de baïonnette ; c’est ce que voulaient ces héroïques Vendéennes. Laissées pour mortes dans le chemin, elles reprennent enfin connaissance, puis, par un suprême effort, elles se dirigent vers la retraite de l’abbé Mongazon.

A la vue de ces deux femmes couvertes de sang, le prêtre laissant couler ses larmes, jette un cri de douleur. – « Consolez vous, lui disent-elles, il n’est rien arrivé ! Seulement, hâtez-vous de nous donner une dernière absolution, que nous allions chez le Bon Dieu ! » Elles ne se doutaient pas, les héroïques femmes qu’elles étaient des anges et des martyres."

« Vendéennes – 1793-1832 » Comte de Chabot – 1902. Publié sous les auspices de la Société Bibliographique

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