Bonne rentrée avec Dieu, dans la joie d'être catholiques, témoins de Jésus

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Bien chers amis,

Benoît XVI a avancé le chiffre de deux millions de participants aux JMJ de Madrid. Les Médias espagnols ont salué avec admiration le plus grand rassemblement de l’histoire de l’Espagne. Ils ont souligné le fait que cette manifestation s’est déroulée dans la joie, la paix et l’amour.

Lors de la veillée du samedi soir des JMJ, un vent violent s’est levé et la pluie s’est mise à tomber : une tempête inattendue. Il semblait que nous revivions l’épisode évangélique de la barque agitée par les flots et le vent, pendant que Jésus dormait ! Benoît XVI était serein et joyeux pendant cette « tempête », tout en voulant rester exposé sur son siège de présidence. Cette tempête des JMJ nous a fait penser aux tempêtes endurées par notre Pape, ces dernières années. Il en a été éprouvé, mais il a fait front sans jamais baisser les bras et sans déserter ses responsabilités. L’Eglise, après ces JMJ, n’est pas à l’abri de nouvelles tempêtes. Si elles arrivent, nous ne devrons pas oublier le signe des JMJ de Madrid et faire une totale confiance à notre Pape. Tous ne comprendront pas, probablement, ce qu’il dira au sujet de Martin Luther, lors de son prochain voyage apostolique en Allemagne. Tous ne comprendront pas ce qu’il dira et fera à Assise en octobre prochain. Nous faisons confiance à Benoît XVI, lorsqu’il promulgue le Compendium, promeut le sacré et le silence dans la Liturgie, éduque à la réception respectueuse de la communion et à l’adoration du Saint Sacrement, défend la vie et la famille. Nous devons aussi lui faire confiance lorsqu’il s’engage pour l’œcuménisme, développe le dialogue interreligieux et l’ouverture aux hommes de notre temps dans le véritable esprit de Vatican II. N’acceptons pas les critiques contre notre Saint-Père.

Benoît XVI a dit aux jeunes à Madrid : « n’ayez pas honte du Seigneur ! ». On pourrait rétorquer au Pape : ces deux millions de jeunes n’avaient pas honte de Jésus, puisqu’ils étaient venus de tous les Continents afin de témoigner joyeusement de leur Foi et d’être enracinés et fondés dans le Christ ! Benoît XVI sait que les disciples de Jésus étaient enthousiastes devant les miracles de leur Maître et les foules qui se pressaient. Mais il sait aussi que Jésus les a mis en garde : « Quiconque aura rougi de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rougira de lui lorsqu’il viendra dans sa gloire » (Mc 8, 38 ; Lc 9, 26). Les jeunes à Madrid étaient aussi très enthousiastes, Benoît XVI en a été ému, mais il a voulu les garder dans « le réalisme de l’espérance ». Leur Foi, en effet, ne sera pas vécue tous les jours dans un ciel sans nuage. Benoît XVI sait que l’évangile dérange. Alors n’ayons pas honte du Seigneur, ne rougissons pas de Lui, ne Le renions pas.

En disant aux jeunes : « N’ayez pas peur d’être catholiques », Benoît XVI voulait les prémunir contre la paralysie de la peur. On a parlé, en ces derniers mois, de christianophobie. Ce mot désigne différents types de menaces contre le plein exercice de la liberté religieuse : le bannissement de la vie publique des fêtes et des symboles religieux. La christianophobie concerne l'Occident et son indifférentisme religieux, mais aussi d’autres pays à majorité musulmane, ou ayant une forte identité religieuse hindoue ou bouddhiste. Elle concerne aussi les pays communistes, tels que la Chine ou la Corée du Nord. Mais si la christianophobie est une réalité de notre temps, nous ne devons pas oublier de dire que Benoît XVI a été très bien accueilli en Angleterre, en Croatie et … en Espagne. Voici un commentaire éclairant sur sa visite en Angleterre en 2010 : « On s’interroge de nouveau sur la place de la foi dans le processus politique. Benoît XVI vise le cœur du problème : si les principes éthiques qui soutiennent le processus démocratique ne se régissent par rien de plus solide que le simple consensus social, alors ce processus se présente évidemment fragile ». Notre Saint-Père n’est pas complexé face aux hommes politiques des démocraties européennes. Il n’a pas peur d’être catholiques, imitons-le ! Partageons sa conviction : la religion chrétienne n’est pas une menace pour les Nations européennes mais la solution !

Nous vous souhaitons un bon mois de rentrée avec Dieu, dans la joie d’être catholiques, témoins de Jésus. Préparons l’ordination sacerdotale de frère Clément-Marie, le dimanche 23 octobre à 15 heures à St Pierre-de-Colombier et notons la date de la Grande Fête de Notre-Dame des Neiges : samedi 10 décembre 2011. Je vous bénis affectueusement en vous assurant des prières de Mère Magdeleine et de nos frères et sœurs. Nous vous remercions pour vos prières à nos intentions.

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