Fausses accusations : Sud-Ouest publie enfin notre droit de réponse
Publication de notre droit de réponse par le journal Sud-Ouest
Chers amis, Sud-Ouest vient enfin d’accepter de publier, en ce jour (9 juillet), notre droit de réponse à leur article à charge du 4 avril :
« La devise de la Congrégation n’a jamais été « Jamais seul ni de jour ni de nuit ».
La FMND est poursuivie pour des faits qu’elle conteste totalement et vigoureusement, comme de recruter des jeunes fragiles manipulables, d’organiser des conditions de vie « sans aucun repos », de contraindre les religieux d’abandonner leur patronyme, de les priver de moyens de communication et de financement, de les couper totalement de liens amicaux et familiaux, de limiter les soins médicaux, ou de les faire adhérer à une pensée unique.
La FMND conteste formellement avoir une organisation coercitive, fonctionner en vase clos ou diaboliser la société, les allégations de privations et d’isolement d’avec les familles, toute superstition et tout dévoiement des textes, assumant à l’inverse être une œuvre reconnue par l’Église catholique à laquelle elle est pleinement soumise.
La FMND ne recrute personne. Ce sont les personnes désireuses de postuler qui la sollicitent et ne peuvent être acceptés comme postulants que ceux ayant la vocation de la vie religieuse, la maturité nécessaire et étant par nature équilibrés. La moyenne d’âge d’entrée dans la communauté est de 24 ans, la dernière postulante a 65 ans, des dizaines de membres ont intégré la communauté après leurs études ou une expérience professionnelle et des dizaines de frères et de sœurs sont titulaires de diplômes universitaires ou poursuivent leurs études dans différentes universités en France ou à Rome.
La FMND a dénoncé devant le tribunal le fait que l’enquête ait été effectuée exclusivement à charge puisque les enquêteurs n’ont pas interrogé les plus de 150 membres de la FMND. Le Supérieur de la FMND n’a lui-même jamais été interrogé sur aucune des allégations des cinq plaignants. C’est la raison pour laquelle la FMND a demandé un supplément d’information. Ce sont les avocats de la FMND qui vont verser aux débats des centaines de pièces et de témoignages à décharge de religieux de la FMND et de leurs familles qui contredisent l’ensemble des accusations.
Sur les cinq plaignants, l’un était très contesté en interne par les religieux eux-mêmes, l’autre a eu toute liberté pour mettre fin à ses engagements religieux, la troisième n’a jamais été membre de la FMND, la quatrième y est restée dix jours et il lui a été demandé de partir car elle n’était pas faite pour la vie religieuse et la cinquième a été refusée aux engagements sur décision unanime du Conseil et avait eu des problèmes antérieurs dans d’autres communautés.
Ces cinq plaignants se contredisent très largement entre eux et sont contredits par les éléments du dossier et les pièces de la défense. Pour seul exemple, l’un des plaignants a affirmé qu’un ancien membre de la FMND se serait suicidé alors qu’il est bien vivant.
Devant le tribunal, la FMND a soulevé la nullité des poursuites au motif notamment qu’elles mettent en cause la liberté de religion et la vie religieuse et elle récuse toute dérive sectaire ».
Photo : le Foyer Domini de Bergerac