août 2011 : Unis à Benoit XVI dans l'humble confiance et l'amour !
Du 1er au 8 septembre 2011 : Unis à Benoît XVI dans l'humble confiance et l'amour !
Rappelons-nous souvent, en cette semaine, l’évangile de la Messe d’envoi des JMJ : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » (Mt 16, 16). Lors de la veillée du samedi soir des JMJ à Madrid, un vent violent s’est levé tout à coup et la pluie s’est mise à tomber. Benoît XVI était en train de parler aux jeunes. Les JMJ affrontaient une tempête inattendue.
Il semblait que nous revivions l’épisode évangélique de la barque des apôtres, agitée par les flots et le vent, pendant que Jésus dormait paisiblement ! Benoît XVI était serein et joyeux pendant cette « tempête », attendant paisiblement que le vent et la pluie cessent, tout en voulant rester, exposé, sur son siège de présidence.
Cette tempête des JMJ nous a fait penser aux autres tempêtes endurées par notre Pape, ces dernières années. Il en a été éprouvé, mais il a héroïquement exercé son ministère pétrinien dans la vérité et l’amour. Il a vraiment été le Successeur de Pierre, « le Rocher », fort, courageux, lucide, décidé. Il a fait front aux tempêtes sans jamais baisser les bras devant les obstacles et les contradictions et sans déserter ses responsabilités. Les tempêtes intérieures l’ont particulièrement éprouvé. Il s’est dit « terrifié » par les scandales de pédophilie mais il a pris des mesures énergiques pour que de tels scandales ne salissent plus le visage de l’Eglise. Lors de sa Messe d’intronisation, il nous avait demandé nos prières pour ne pas reculer devant les loups. Nous devons rendre hommage à son humilité, sa vérité et son courage.
L’Eglise, après ces JMJ de Madrid, n’est pas à l’abri de nouvelles tempêtes. Si elles arrivent, nous ne devrons pas oublier le signe des JMJ de Madrid et faire une totale confiance à notre Pape. Il est et sera le doux vicaire du Christ sur la terre, le Rocher. Tous ne comprendront pas, probablement, ce qu’il dira au sujet de Martin Luther, lors de son prochain voyage apostolique en Allemagne. Tous ne comprendront pas ce qu’il dira et fera lors de la prochaine rencontre à Assise en octobre prochain. Nous vous invitons à lui faire totalement confiance comme Jésus lui fait confiance. N’acceptons pas les critiques contre notre Saint-Père. L’humilité qui le caractérise n’est pas feinte. Il est vraiment doux et humble de cœur à la ressemblance de Jésus. Il est très courageux pour proclamer sans peur - et sans se soucier des modes exégétiques ou théologiques - la Vérité révélée, mais il est aussi « ouvert » aux hommes de notre temps. Il veut les aider à avancer sur le chemin de la vérité. Ceux qui veulent davantage connaître la pensée de notre Pape théologien peuvent lire le dernier livre qui vient d’être édité en français sur lui : Joseph Ratzinger, ''Mon Concile Vatican II'', Artège, 2011, préfacé par Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban. Ce livre révèle que Joseph Ratzinger, aujourd’hui Benoît XVI, veut vraiment, à la suite de Jean-Paul II, aider l’Eglise à vivre le Grand Concile Vatican II, par lequel, disait Jean-Paul II, l’Esprit Saint parle à l’Eglise de notre temps.
Prions et offrons davantage pour notre Pape afin que son voyage apostolique en Allemagne suscite un nouveau rapprochement avec nos frères Luthériens et que la prochaine rencontre d’Assise permette aux hommes de bonne volonté, qui prient Dieu, d’être déterminés à abandonner la violence pour édifier la paix et rechercher la Vérité. La recherche de la Vérité est, pour Benoît XVI, le fondement du dialogue interreligieux. Cette Vérité, dont notre Pape témoigne en toutes circonstances, est le Christ, le Verbe de Dieu incarné, Jésus, Notre-Seigneur et Notre Dieu.
Nous faisons confiance à Benoît XVI, Pierre en notre temps, lorsqu’il promulgue le Compendium, défend la Foi catholique, promeut le sacré et le silence dans la Liturgie, éduque à la réception respectueuse de la communion eucharistique et à l’adoration du Saint Sacrement, défend énergiquement, à la suite de Jean-Paul II, la vie et la famille. Nous devons aussi lui faire confiance lorsqu’il s’engage pour l’œcuménisme, développe le dialogue interreligieux et l’ouverture aux hommes de notre temps dans le véritable esprit de Vatican II. Que notre confiance soit humble et aimante avec cette conviction : il a les grâces d’état pour exercer sa mission de Pierre en notre temps.
N’oublions pas de conclure cette première semaine en vivant bien la Fête de la Nativité de la Vierge Marie. Remercions Dieu de nous avoir donné « l’aurore du Salut ». Renouvelons notre consécration à son Cœur immaculé et, avec Benoît XVI, engageons-nous pour hâter son triomphe.