avril 2012 : Vivons de Jésus, le Ressuscité, le Vivant !
Du 1er au 8 mai : Vivons de Jésus, le Ressuscité, le Vivant !
Méditons d’abord ces paroles de Benoît XVI, dans l’homélie de sa Messe d’intronisation :
« Oui, l'Eglise est vivante. Telle est la merveilleuse expérience de ces jours-ci. Au cours des journées tristes de la maladie et de la mort du Pape, précisément, s'est manifesté de manière merveilleuse à nos yeux le fait que l'Eglise est vivante. Et l'Eglise est jeune. Elle porte en elle l'avenir du monde et c'est pourquoi elle montre aussi à chacun de nous le chemin vers l'avenir. L'Eglise est vivante et nous le voyons en faisant l'expérience de la joie que le Ressuscité a promise aux siens. L'Eglise est vivante, vivante parce que le Christ est vivant, parce qu'il est vraiment ressuscité. Dans la souffrance, présente sur le visage du Saint-Père, au cours des jours de Pâques, nous avons contemplé le Mystère de la passion du Christ et nous avons en même temps touché ses plaies. Mais en ces jours, nous avons aussi pu, de manière profonde, toucher le Ressuscité. Il nous a été donné de faire l'expérience de la joie qu'il a promise, après un court temps de ténèbres, comme un fruit de sa résurrection ».
Ces paroles de notre Saint-Père sont vraiment d’actualité en ce temps pascal 2012. La crise mondiale engendre la peur chez beaucoup de nos contemporains, qui n’ont pas la grâce de croire en Jésus. Soyons auprès d’eux les témoins enthousiastes et convaincus de la Résurrection de Jésus, qui nous ouvre sur des perspectives éternelles : l’homme n’est pas fait pour la mort, mais pour la vie éternelle dans le Bonheur éternel en Dieu !
Dans le deuxième tome de son livre sur Jésus, Benoît XVI s’efforce de faire comprendre - d’une manière simple et profonde - la différence entre la résurrection de Lazare et la Résurrection de Jésus. La différence n’est pas seulement de degré, mais de qualité : elle est une différence essentielle. Lazare, le ressuscité, a connu à nouveau la mort. Son tombeau est à Marseille, ses reliques sont conservées dans la Cathédrale de la Major. Jésus, le Ressuscité, Lui, est le Vivant. Il ne peut plus connaître la mort. Son corps ressuscité est un corps spirituel. Approfondissons la première aux Corinthiens au chapitre 15 pour mieux le comprendre. La Résurrection de Jésus nous fait entrer dans la nouvelle création. Nous n’avons pas actuellement, certes, l’expérience de ce corps « spirituel », mais les apôtres ont vu, touché, entendu, contemplé (cf. 1Jn,1s) Jésus ressuscité. Saul a rencontré le Ressuscité sur le chemin de Damas. Par la Foi, nous aussi, aujourd’hui, nous vivons en communion avec Jésus ressuscité, qui nous fait ainsi participer à sa Vie. Voilà ce que Benoît XVI voulait signifier en disant, dans son homélie d’intronisation : l’Eglise est vivante parce que le Christ est vivant et qu’Il est vraiment ressuscité.
En ce 5e dimanche de Pâques, l’Eglise nous fera méditer sur le chapitre 15 de Saint Jean : Jésus révèle qu’Il est la Vigne et nous, les sarments. Soyons des sarments vivants qui portent du fruit. Demeurons en Jésus, soyons « attachés » à Lui, « Un » avec Lui !
En cette première semaine du mois de Marie, demandons à la Vierge Marie la grâce de vivre une relation vivante avec Jésus par le sacrement de l’Eucharistie. Nos Père et Mère avaient une grande dévotion envers Jésus Hostie. Venons souvent Le rencontrer auprès du Tabernacle de notre église. Ils aimaient cette prière de l’école française : Ô Jésus, vivant en Marie, venez et vivez en vos serviteurs…