avril 2014 : Donnons de la joie à Jésus en allant nous confesser !
Du 9 au 16 avril : Donnons de la joie à Jésus en allant nous confesser !
Nous désirerions, en cette deuxième partie de notre consigne spirituelle, donner de la joie à Jésus. Mais comment donner de la joie à Notre-Seigneur ? En préparant notre confession pascale et en accueillant dans la joie son pardon dans le sacrement de pénitence. Jean-Paul II nous avait fortement invités, au cours de son voyage apostolique à Lyon, Paray et Ars, en octobre 1986, à retrouver le chemin du confessionnal. N’hésitons pas : donnons à Jésus la joie de nous donner son pardon. Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, dit et redit notre Pape François, mais l’homme peut se fatiguer de Lui demander pardon !
Le 11 avril, jour anniversaire du décès de Mère Marie-Augusta, demandons au Cœur de Jésus de nous permettre de découvrir plus profondément encore l’âme ardente de notre Mère. Je vous cite cet extrait significatif du témoignage du Père :
« Mère Marie-Augusta fut gardée de tout refus. Cela l'a maintenue dans cette note de sainteté qui réside dans l'«ecce» absolu. Ainsi elle a réalisé le plan divin idéal sur elle. Elle a rempli sa vocation qui était de se donner à l'œuvre de Jésus. Elle a répondu vraiment à l'appel de Jésus. Quelle compréhension avait-on de sa soif d'amour divin, de sa communion à la soif de Jésus sur la Croix : "Sitio !" ? Elle partageait cette soif. Elle souffrait avec Jésus. Mais aussi, heureusement, elle avait Jésus, elle avait l'amour de Jésus, amour incomparable et inégalable, amour qui ne déçoit jamais ses grands amoureux, même s'ils avancent comme dans le désert de l'aridité spirituelle. Par la foi très vive, par l'amour intense, même s'il n'a rien de sensible, son Jésus adoré est toujours présent. Il lui montre sans cesse la "via", la voie, Lui qui est "via, voie, veritas, vérité et vita, vie" (Jn 14, 6). Il est la Route. Il lui donne une Route qui est chemin de Croix. Il lui montre un "code de la route" qui consiste en ses préceptes, ses conseils de disponibilité, d'abandon, de confiance, comme aussi de prudence, de vigilance dans la prière. Il est son courage, sa force pour avancer sans cesse de station en station ».
Notre Fondateur a tenu à donner - après le 11 avril 1963 - cet autre témoignage sur Mère Marie-Augusta :
« je prétends qu’elle a été de ces âmes d’une façon extrêmement profonde et certainement efficace, grâce à une communion excessivement étroite au Cœur de Jésus et à ses souffrances. Je peux rendre témoignage de celle qui a été pendant ses vingt dernières années ma dirigée, ma collaboratrice, ma fille, ma mère aussi de par toutes les grâces qu’elle m’a obtenues. Nous devons rappeler la phrase célèbre de St Paul (Co 1, 24) : « je trouve maintenant ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et ce qui manque aux souffrances du Christ, je l’achève dans ma chair, en faveur de son corps qui est l’Eglise ». Au cours des siècles, Dieu a donné la grâce à beaucoup de chrétiens de suivre Jésus sur la voie royale de la Croix et de l’aider, plus que Simon de Cyrène, à sauver le monde. C’est la vocation de tous ses amis. C’est en eux que, comme dit Pascal, «Jésus est en agonie jusqu’à la fin du monde». Cette vocation est plus fortement celle de tous les apôtres, de tous les consacrés, de toutes les épouses de Jésus. Mère Marie-Augusta était choisie par Dieu pour être apôtre, consacrée, épouse de Jésus. Sa mission était en plénitude mission de salut, d’enfantement des âmes, d’enfantement d’apôtres de l’Amour divin. Son âme est appelée par son Dieu à être participante à la rédemption pour ce monde pervers, criminel, à être la mère de ces apôtres de l’amour. Cette mission ne pouvait s’accomplir que par l’amour dans la souffrance, la souffrance dans l’amour ».
Puisse ce témoignage nous aider à bien vivre cette quinzaine de la Passion et à nous préparer à vivre avec ardeur d’amour le Triduum pascal. La souffrance, c’est évident, nous fait peur. Il ne s’agit pas de rechercher la souffrance, mais de ne rien refuser à Jésus, qui nous appelle à aimer en souffrant et à souffrir en aimant pour connaître la joie de participer à l’enfantement des âmes pour le Ciel.