décembre 2010 : Témoignons avec courage des valeurs non négociables !

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Consigne spirituelle du 9 au 17 janvier 2011 :

En ce mois de l’unité, nous ne devrons pas oublier le primat de la vérité. Benoît XVI a pris comme devise « coopérateurs de la Vérité ». Il est passionné, depuis sa jeunesse, par la recherche de la vérité. Dans son discours de fin d’année aux membres de la Curie, il vient de dire en repensant à son voyage en Grande Bretagne : « Combattre l’aveuglement de la raison et lui conserver la capacité de voir l'essentiel, de voir Dieu et l'homme, ce qui est bon, et ce qui est vrai, est l'intérêt commun qui doit unir tous les hommes de bonne volonté. L'avenir du monde est en jeu ». La conviction de Benoît XVI concerne l’avenir du monde !

En ce mois de janvier, où nous nous souvenons du 17 janvier 1975 (promulgation de la Loi légalisant l’avortement en France), nous devons rappeler cette vérité morale non négociable : « Tu ne tueras pas » ! C’est la raison pour laquelle nous marcherons pour la vie à Paris le 23 janvier. La Loi libéralisant l’avortement a contribué à l’obscurcissement des consciences, car - pour beaucoup - le légal devient le moral. A cause de cet obscurcissement, l’embryon humain n’est plus considéré - par un grand nombre - comme une personne humaine, mais comme « un être en devenir ». Comment ne pas trembler en pensant que la France va franchir prochainement une nouvelle étape en légalisant la recherche sur les embryons sous certaines conditions ? A-t-on le droit de se taire ? Se taire ne serait-ce pas se compromettre ? Nous devons affirmer - avec conviction et fermeté - que l’embryon n’est pas une chose, mais une personne humaine. Il y va de l’avenir de l’humanité !

Légaliser l’avortement et - aujourd’hui - la recherche sur les embryons est une grave régression morale, une transgression, une faute qui offense gravement Dieu Créateur et l’humanité.

Benoît XVI, dans son discours à la Curie, a encore parlé du Cardinal Newman : « la force motrice qui le poussait sur le chemin de la conversion était la conscience, la capacité de vérité de l'homme, sa capacité de reconnaître la vérité dans les domaines décisifs de son existence, religion et morale. La conscience, la capacité de l'homme de reconnaître la vérité lui impose avec cela, en même temps, le devoir de se mettre en route vers la vérité, de la chercher et de se soumettre à elle là où il la rencontre. Le chemin des conversions de Newman est un chemin de la conscience, un chemin non de la subjectivité qui s'affirme, mais, justement au contraire, de l'obéissance envers la vérité qui, pas à pas, s'ouvre à lui ». En affirmant cette conviction, Benoît XVI va courageusement à contre-courant du relativisme. Allons-y nous aussi avec lui ! Le temps du « politiquement correct » devrait être révolu ! Imitons Benoît XVI, ne soyons plus des chiens muets mais des témoins courageux des vérités non négociables : Dieu, la dignité de l’homme et de la femme, le respect inconditionnel de la vie de sa conception à son terme naturel, le refus absolu de traiter la personne humaine comme une chose ou un objet que l’on pourrait utiliser ou expérimenter, la justice effective dans la vérité de l’amour. Ces vérités non négociables ne sont pas des idées subjectives mais des valeurs objectives qui se fondent sur la réalité de l’Etre suprême qui est Dieu et sur la réalité de tous les êtres de la création. Ne nous laissons influencer ni par les modes intellectuelles, ni par les idéologies : Dieu Seul est le Créateur de tout ce qui existe. Tout a été pensé avec sagesse et amour par Lui, tout est donc intelligible. Le fondement de toute vérité est Dieu. Jésus, le Verbe incarné, est la Vérité en Personne.

Mais cette Vérité, comme le dit Saint Jean dans son Prologue, est combattue par le monde des ténèbres. Soyons donc courageux et fermes dans notre témoignage et n’imitons pas Pilate qui n’a pas eu le courage de s’opposer aux Pharisiens et à la foule, qui demandaient la mort d’un homme qu’il savait être juste. A cet homme qui est la Vérité en Personne, il a posé cette question : « qu’est-ce que la vérité ? » (Jn 18, 38). Cette question n’était-elle pas une justification ? On peut aujourd’hui justifier sa conscience de la même manière, mais on ne peut pas changer l’Ordre de la Création. La Vérité existe et l’homme devra répondre des ses actes devant Dieu Vérité.

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