février 2014 : Choisissons la pauvreté de Jésus et enrichissons nos frères !

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Du 9 au 16 mars : Choisissons la pauvreté de Jésus et enrichissons nos frères !

Le message de carême de notre Pape François révèle la raison pour laquelle Jésus est devenu pauvre : pour nous enrichir ! Notre Saint-Père écrit:

« Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches ? C'est justement sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon Samaritain qui s'approche de l'homme laissé à moitié mort sur le bord de la route (Lc 10, 25s). La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c'est le fait qu'il ait pris chair, qu'il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse : Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père. La richesse de Jésus, c'est d'être le Fils ; sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son « joug qui est doux », il nous invite à nous enrichir de cette « riche pauvreté » et de cette « pauvre richesse » qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né (Rm 8, 29). On a dit qu'il n'y a qu'une seule tristesse, c'est celle de ne pas être des saints (L. Bloy) ; nous pourrions également dire qu'il n'y a qu'une seule vraie misère, c'est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ ».

Choisissons la pauvreté évangélique de Jésus et sortons de la prison de notre moi dont parlait Benoît XVI. Nous vivrons par Jésus, avec Jésus et en Jésus. Mais personne ne peut sortir de la prison de son moi par ses propres efforts. Jésus, Seul, est notre vrai libérateur. Rappelons encore ces premiers mots lumineux de Benoît XVI, lors de l’homélie de la Messe d’intronisation :

« n’avons-nous pas tous peur – si nous laissons entrer le Christ totalement en nous, si nous nous ouvrons totalement à lui – peur qu’il puisse nous déposséder d’une part de notre vie ? N’avons-nous pas peur de renoncer à quelque chose de grand, d’unique, qui rend la vie si belle ? Ne risquons-nous pas de nous trouver ensuite dans l’angoisse et privés de liberté ? Et encore une fois le Pape voulait dire : Non ! Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien – absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes : n’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ – et vous trouverez la vraie vie. Amen ».

Pensons à la richesse que Jésus nous a apportée en se dépouillant de sa divinité pour prendre notre condition humaine. Imitons Notre-Seigneur, dépouillons-nous de toute mondanité afin d’enrichir nos frères et sœurs et de leur permettre de devenir, comme nous, des enfants de Dieu. Là est la vraie richesse, là est la seule richesse ! Emerveillons-nous : nous sommes frères et sœurs de Jésus, fils et filles de Dieu le Père. Témoignons avec conviction de la joie d’être enfants de Dieu ! Plus nous serons pauvres de notre moi, plus nous serons riches de Dieu !

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