janvier 2012 : Ayons confiance en Jésus : "relève-toi, va, ta foi t'a sauvé!

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Du 8 au 14 février : Ayons confiance en Jésus : relève-toi, va, ta foi t’a sauvé !

Notre monde sombre et obscur, décrit par Benoît XVI, est un monde « malade ». Notre Saint-Père utilise deux fois le mot « malaise » et il cite aussi le mot « crise ». En ce 11 février, nous vivrons la journée du malade, en priant pour tous nos malades, mais aussi pour notre monde profondément malade. Le thème, choisi par notre Pape pour la journée mondiale du malade, est tiré de l’évangile : « Relève-toi et va, car ta foi t'a sauvé » (Lc 17, 19). Le Saint-Père a voulu souligner les paroles de confiance et d’espérance que le Seigneur a adressées au lépreux qui avait été guéri et qui, seul, est revenu remercier Jésus.

Benoît XVI aimerait que ces paroles de Jésus « aident à prendre conscience de l'importance de la foi pour ceux qui, marqués par la souffrance et la maladie, s'approchent du Seigneur. Dans leur rencontre avec Lui, ils peuvent réellement faire l'expérience que celui qui croit n'est jamais seul ! En effet, Dieu, dans son Fils, ne nous abandonne pas à nos angoisses et à nos souffrances, mais Il nous est proche, Il nous aide à les porter et Il désire nous guérir au plus profond de notre cœur ».

Ces paroles, adressées aux malades, peuvent aussi toucher le cœur des hommes de ce monde malade. Ne soyons pas timides pour inviter nos contemporains à lire l’évangile afin de rencontrer Jésus, en qui Dieu le Père se fait proche de chacun de ses enfants. N’ayons pas honte de Notre-Seigneur, n’ayons pas peur d’être catholiques ! Benoît XVI n’a pas craint de dire aux grands de ce monde :

« La vie ne finit pas dans le néant, son destin n’est pas la corruption, mais l’immortalité. Le Christ est venu pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance. C’est seulement lorsque l’avenir est assuré en tant que réalité positive que le présent devient aussi vivable ».

Que voulait dire notre Saint-Père aux dirigeants du monde ? Ce qu’il a enseigné avec autorité dans son encyclique sur l’espérance. Si l’espérance des hommes n’est pas fondée en Jésus, Notre-Seigneur et Notre Dieu, par qui nous participons à la vie éternelle en Dieu, l’avenir n’est pas une réalité positive, mais une réalité négative : le néant. Nos frères chrétiens martyrs sont des témoins héroïques de cette réalité positive : leur présent sombre et obscur est illuminé par l’espérance de la vie éternelle. Ni la mort, ni les menaces ne peuvent leur enlever leur ferme espérance ! Comprenons que, sans la vraie et la seule espérance dont Jésus est le fondement sûr et solide, il est bien difficile de s’engager au service de ce monde malade et de croire en la parole de Jésus : « relève-toi et va, car ta foi t’a sauvé ! »

La Bienheureuse Mère Térésa est notre modèle. Elle a redonné confiance à tant d’hommes et de femmes désespérés ! Notre monde malade peut se relever ; le monde sombre et obscur peut devenir monde de lumière, si tous les hommes acceptent d’ouvrir leur cœur à Dieu, qui veut les aider à guérir et à se relever ! Soyons-en convaincus !

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