janvier 2012 : Entrons, déterminés, dans un carême de joie et d'amour.
Du 22 au 28 février : entrons, déterminés, dans un carême de joie et d’amour.
Nous ne fêterons pas la Chaire de Saint Pierre, en ce 22 février, mais nous commençons notre carême par le mercredi des cendres. Recevons les cendres comme un sacramental, avec un cœur contrit et humilié. Jésus nous donnera des grâces en vue de la vraie pénitence qu’Il désire : le combat contre nos péchés et la participation à l’œuvre de la Rédemption pour sauver le monde.
Les chrétiens doivent absolument redécouvrir l’importance du temps du carême, comme préparation au sommet de l’année liturgique qu’est le Triduum pascal.
Benoît XVI, dans ses vœux aux membres de la Curie, a parlé de la fatigue de l’être chrétien. Cette fatigue entraîne, chez de nombreux chrétiens, la fatigue de l’effort, la fatigue de l’ascèse, la fatigue de la pénitence ! L’effort, l’ascèse, la pénitence sont alors vus comme des obstacles à la réalisation de soi et à la joie ! Mais une vie sans exercice des vertus et sans combat spirituel ne peut pas apporter la vraie joie dans l’Esprit. Ne nous laissons pas ramollir par ces diverses fatigues et entrons avec détermination et conviction en ce nouveau carême dans le souffle de l’Esprit Saint. Relisons à nouveau l’intégralité de notre consigne de ce mois de février et admirons les paroles éclairées de notre Saint-Père, qui devraient nous aider à faire un bon examen de conscience au début de ce carême. Si notre monde intérieur est sombre, ne serait-ce pas le signe qu’il n’est pas suffisamment éclairé par la lumière divine ? Si notre monde intérieur est obscur, ne serait-ce pas le signe que «l’on ne reconnaît plus son lien avec le Créateur et, qu’ainsi, on met également en danger ses relations avec les autres créatures et avec la création elle-même »?
Le Carême est un temps privilégié pour vivifier à nouveau notre relation à Dieu. Nos Père et Mère insistaient pour que leurs enfants spirituels développent une activité intérieure intense. Puisse ce temps du carême nous permettre de privilégier la prière, l’union à Dieu, le combat spirituel pour vivre un vrai carême de joie dans l’Esprit Saint et d’amour. Mère Marie Augusta disait : « Que faire et faire faire pour le carême, mais tout simplement la belle aventure de l’Amour ! »
